Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil arrow Chroniques CD's arrow DUST

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

DUST pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 06 janvier 2018
 

Two doors on the ocean    
(Autoproduction – 2017)  
Durée 37’12 – 5 Titres

http://www.dirtylegacy.com
 
Formé en 2010 dans les caves de Lyon, Dust est un groupe de stoner qui a su tirer profit de l’expérience de chacun de ses membres pour aller de l’avant et pour tenter de sortir son épingle du jeu. Mike aux guitares et Al à la batterie à l’origine de la création du groupe s’en iront très vite à la recherche d’un bassiste mais aussi d’un chanteur mais ce n’est qu’en 2014 que le quartet présentera son premier EP, « Dirty Legacy », plutôt bien accueilli par les webzines spécialisés mais aussi par un public qui n’en démord pas quand le groupe passe à la scène. Trois ans plus tard et avec près d’une centaine de concerts dans les jambes, Mike et Al mais aussi Quentin au chant et Flo à la basse nous proposent un second EP dans un style qui a quelque peu évolué en mettant une part de grunge et une autre de metal dans des fondations stoner qui ne s’effritent pas malgré les coups de boutoir qui lui sont assénés par une section rythmique sauvage. Sorti juste avant l’automne, « Two Doors On The Ocean » est un recueil de cinq titres ultra puissants mais intelligemment ponctués de breaks qui va de temps à autres nous faire passer des voix graves aux voix death et qui ne va à aucun moment lésiner sur le feu des guitares et sur la solidité ultime des riffs. En cinq titres qui pèsent tous entre cinq et dix minutes pièce, Dust va trouver le moyen de nous offrir un grand tour au centre de toutes ses aptitudes, alternant les déluges de feu et les passages plus calmes pour nous présenter un ouvrage à la tenue plutôt honorable grâce à des titres comme « Ooze », « Stronger Looser », « A Powerful Reminder » et « Not Yet » mais aussi grâce un tittle track tellement imprévisible qu’il réussit à plusieurs reprises à nous déstabiliser. Puissance, saturation, réverbération, rien ne manque à cette rondelle à laquelle on ne pourra presque rien reprocher, si ce n’est un mastering un peu léger qui lèse partiellement le groupe en terme de volume … Un détail n’affectera en rien les prestations scéniques d’un quartet plutôt prometteur !