Ecrit par Fred Delforge |
|
|
samedi, 06 janvier 2018
Two doors on the
ocean
(Autoproduction
– 2017)
Durée
37’12 – 5 Titres
http://www.dirtylegacy.com
Formé en 2010 dans les caves de Lyon, Dust est un groupe de
stoner qui a su tirer profit de l’expérience de
chacun de ses membres pour aller de l’avant et pour tenter de
sortir son épingle du jeu. Mike aux guitares et Al
à la batterie à l’origine de la
création du groupe s’en iront très vite
à la recherche d’un bassiste mais aussi
d’un chanteur mais ce n’est qu’en 2014
que le quartet présentera son premier EP, « Dirty
Legacy », plutôt bien accueilli par les webzines
spécialisés mais aussi par un public qui
n’en démord pas quand le groupe passe à
la scène. Trois ans plus tard et avec près
d’une centaine de concerts dans les jambes, Mike et Al mais
aussi Quentin au chant et Flo à la basse nous proposent un
second EP dans un style qui a quelque peu évolué
en mettant une part de grunge et une autre de metal dans des fondations
stoner qui ne s’effritent pas malgré les coups de
boutoir qui lui sont assénés par une section
rythmique sauvage. Sorti juste avant l’automne, «
Two Doors On The Ocean » est un recueil de cinq titres ultra
puissants mais intelligemment ponctués de breaks qui va de
temps à autres nous faire passer des voix graves aux voix
death et qui ne va à aucun moment lésiner sur le
feu des guitares et sur la solidité ultime des riffs. En
cinq titres qui pèsent tous entre cinq et dix minutes
pièce, Dust va trouver le moyen de nous offrir un grand tour
au centre de toutes ses aptitudes, alternant les déluges de
feu et les passages plus calmes pour nous présenter un
ouvrage à la tenue plutôt honorable
grâce à des titres comme « Ooze
», « Stronger Looser », « A
Powerful Reminder » et « Not Yet » mais
aussi grâce un tittle track tellement imprévisible
qu’il réussit à plusieurs reprises
à nous déstabiliser. Puissance, saturation,
réverbération, rien ne manque à cette
rondelle à laquelle on ne pourra presque rien reprocher, si
ce n’est un mastering un peu léger qui
lèse partiellement le groupe en terme de volume …
Un détail n’affectera en rien les prestations
scéniques d’un quartet plutôt prometteur
!
|