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T-BEAR & THE DUKES pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 04 janvier 2018
 

Time is a healer    
(Westman Music – 2017)  
Durée 47’18 – 11 Titres

http://www.tbear.se       
 
Formé en 2004 par le chanteur et guitariste Torbjörn Solberg, T-Bear & The Dukes est un quartet suédois qui s’est fait remarquer avec trois albums mais aussi avec nombre de concerts, spécialement sur la scène blues norvégienne où le groupe réussit le tour de force de jouer plus souvent que dans son propre pays. Accompagné par un tout nouveau line up avec Emil Solberg Wachenfeldt à l’orgue Hammond, Fredrik Kaudern à la basse et Henrik Berg à la batterie, le frontman historique du groupe revient cette année avec une quatrième tartine dans laquelle il va s’attacher à rappeler que si l’on a souvent le corps froid dans son pays, cela n’empêche en rien de savoir proposer une musique chaude avec même de temps à autres quelques petits cachets qui ne sont pas sans faire penser aux musiques espagnoles. Séduisant avec son blues délicatement assaisonné de rock, de surf rock et même parfois d’une pointe de rockabilly, T-Bear & The Dukes s’appuie très confortablement sur une rythmique bien en place et laisse libre cours à des parties d’orgue particulièrement sensibles, à des riffs de guitare toujours bien pensés et enfin à une voix riche et puissante comme on les aime. Sans trop se poser de question, les Suédois déroulent avec un réel talent trois gros quarts d’heure d’une musique qui rappelle parfois les fifties et les sixties tout en conservant une démarche actuelle et nous régalent de bout en bout avec des pièces originales comme « Taranto », le titre d’ouverture dédié à Quentin Tarantino, « Time Is A Healer », « Spirit And Soul », « End Of Confusion », « Shiver And Shake » ou encore « Tears On The Run », autant de belles songs qui réjouiront les amateurs d’un blues au sens le plus large du terme, un blues qui va de Chicago à San Francisco en passant par Memphis, par Austin voire même à l’occasion par Detroit. Des King jusqu’à Johnny Winter sans Albert Collins ou encore Luther Allison, il y en a pour tous les goûts dans un album qui a su se démarquer du reste de la production et trouver son véritable style. Chapeau !