Ecrit par Fred Delforge |
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lundi, 01 janvier 2018
Audiotonine
(Illico Production
– Vocation Records – 2017)
Durée
43’04 – 12 Titres
http://www.aegide.org
Né à Toulouse en 1975, Gilles Pradel a toujours
été attiré par la musique, par celle
que ses frères écoutaient quand il
était gamin puis par celle que ses copains de
collège jouaient quand ils ont fini par le
décider à se mettre à la guitare
… De ses premiers groupes de lycée
jusqu’aux orchestres de variété rock,
Gilles progressera à son rythme et c’est
à l’horizon 2003 qu’il créera
Aegide, d’abord sous la forme d’un groupe qui aura
le plus grand mal à se stabiliser pour finalement devenir un
an plus tard un projet solo dont il est le leader et dans lequel il
assume pleinement la composition et l’écriture des
textes. Deux albums et pas mal de concerts mais aussi quelques grosses
désillusions lui donneront un temps l’envie de
raccrocher les amplis et c’est après une pause
artistique salutaire que Gilles, pardon Aegide, s’est remis
au travail pour réussir à nous offrir
aujourd’hui son troisième album, un ouvrage
où il se lance dans de la chanson française avec
quelques petits cachets proches de la variété et
avec à ses côtés Julien Charles
à la basse, Tony Marcos à la batterie et Yoann
Algans aux claviers mais aussi une véritable section de
cordes avec violon, alto et violoncelle. Abordant avec une certaine
élégance des thèmes où il
est question des gens, de leurs amours, de leurs petits ennuis et de
leurs grands plaisirs, Aegide s’attache à ne pas
faire de vague et s’il s’offre des titres un peu
plus rock, un peu plus world ou même un peu plus reggae,
c’est pour mieux réaffirmer toute la
diversité d’une musique travaillée avec
soin et ajustée au millimètre près
à des chansons créées plus plaire,
pour charmer, pour séduire … De « Je
reviens te chercher » à « Adultes et
consentants » et de « Longueur d’onde
» à « Exoplanète »,
le chaland se laissera pendre par la main pour traverser avec Aegide
quelques beaux moments de musique qui ne manqueront pas le lui faire
sécréter un peu d’«
Audiotonine ». Après tout, le but premier de la
musique n’est-il pas de donner du plaisir à ceux
qui l’écoutent et à ceux qui la jouent
?
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