Ecrit par Fred Delforge |
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samedi, 30 décembre 2017
Paradox
(Dooweet Records
– 2017)
Durée
47’29 – 10 Titres
https://www.facebook.com/stolenmemoriesprog/
Formé il y a dix ans, Stolen Memories est un groupe lyonnais
qui s’est fait remarquer en 2010 en proposant un premier
album résolument metal et progressif qui s’est
attiré immédiatement les faveurs de la presse
spécialisée mais aussi du public et qui a
confirmé en 2013 avec un second effort tout aussi bien
accueilli. Désormais bien installés dans le
paysage musical français, les frères Brun,
Baptiste aux guitares et claviers et Antoine à la batterie,
et leurs complices Najib Maftah au chant et Olivier Dalmas à
la basse, ont choisi de continuer à évoluer dans
un registre de plus en plus progressif et c’est un nouvel
album plus ambitieux que jamais que le quartet nous
dévoilait fin octobre, une rondelle où les riffs
tarabiscotés, la puissance maitrisée et les
aspects techniques font bon ménage et où les
claviers, eux aussi assurés avec beaucoup de talent par
Baptiste, apportent une couleur totalement inédite
à des compositions particulièrement bien
pensées. Sans tomber dans l’excès de
morceaux à rallonges, Stolen Memories parvient à
en dire beaucoup sans jamais trop en faire et c’est en
trouvant un subtil équilibre entre la mélodie et
la vigueur que « Paradox » force le respect, nous
glissant au passage quelques classiques en puissance avec des titres
comme « The Badge », « Constant Liar
», « Exile », « A Second Chance
», « Lack Of Clarity » ou encore
« Only The Brave », des pièces dans
lesquels on sent très naturellement des influences allant de
Symphony X à Nevermore ou encore Evergrey en passant par
Dream Theater bien entendu, mais aussi par Marillion voire
même par Porcupine Tree. En trois quarts d’heure
qui ne souffrent d’aucune longueur, Stolen Memories
réaffirme avec l’art et la manière son
statut de grand groupe de metal progressif !
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