Ecrit par Fred Delforge |
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mercredi, 27 décembre 2017
Dead
Crows
(Wake Up Dead Record
– 2017)
Durée
39’16 – 10 Titres
https://www.facebook.com/DeadCrowsBand/
L’histoire de Dead Crows pourrait presque paraitre banale
puisque le groupe est en fait un side project né lors
d’une soirée passée au bar dans un
festival. Piv Casula et Matt Asselberghs, respectivement batteur et
guitariste de Sangdragon et de Nightmare discutent alors autour
d’une bière avec le père de Matt, Rudy,
et se disent qu’en complément de leur travail
assez recherché au sein de leurs deux groupes, il pourrait
être intéressant de créer une
troisième formation plus basique, un power trio dans le
genre de Cream ou encore de Motörhead … Le temps
pour Matt de chausser la basse et voilà Dead Crows qui se
branche et qui s’efforce d’aller droit à
l’essentiel en jouant du rock, ni plus, ni moins ! Quelques
mois suffiront à composer les premiers titres et
après quelques répétitions,
c’est fin mai 2016 que le groupe donnera son premier concert,
enchainant vite sur d’autres mais aussi sur
l’enregistrement de ce premier effort éponyme paru
au printemps dernier. Au menu, une dizaine de titres aux accents divers
et aux rythmes changeants, Dead Crows semblant avoir fait le pari de
mettre sur la même rondelle des titres qui rappellent
Metallica et Motörhead d’une part mais aussi
à l’occasion Neil Young ou Leonard Cohen, un
exercice peu évident auquel Matt se prête pourtant
avec un réel talent, que ce soit au chant ou à la
guitare. Réjouissante à plus d’une
occasion, la tartine nous emmène faire une grande
virée vers un rock sans concession avec des
brûlots comme « Don’t Tell My Girl
», « Tatoos & Scars »,
« Headless Crown » ou encore « Into The
Pit » et nous surprend, mais toujours dans le bon sens du
terme, avec les deux exceptions très délicates
que sont « Hourglass Ends » et « Lullaby
». Encore un très bel hommage à Lemmy
écrit avant son décès, «
Orphan », et voilà un groupe qui gagne
à être connu avec une musique qui se veut directe
et sincère. Foncez !
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