Ecrit par Fred Delforge |
|
|
dimanche, 24 décembre 2017
(How to live) as ghosts
(Mascot Records
– 2017)
Durée
40’31 – 11 Titres
http://10yearsmusic.com/site/
Huitième album studio du groupe de Knoxville, Tennessee,
« (How To Live) As Ghosts » est une sorte de
nouveau départ pour 10 Years qui avait laissé
entendre avec son précédent effort, «
From Birth To Burial », que ce serait le dernier
d’une carrière commencée à
la fin du précédent millénaire.
Enregistrée autour de Jesse Hasek au chant, Brian Vodinh aux
guitares et à la batterie et Matt Wantland aux guitares et
produite par Nick Raskulinecz, cette nouvelle rondelle marque ainsi une
nouvelle approche artistique puisque 10 Years délaisse
quelque peu ses côtés les plus metal alternatif et
post grunge pour nous emmener vers des sphères plus
progressives et plus planantes qui se laissent même de temps
à autres teinter d’une petite dose de pop quelque
peu surprenante mais somme toute pas désagréable
du tout. En une quarantaine de minutes sans aucun passage à
vide, le combo s’efforce de nous ouvrir les yeux et de nous
expliquer qu’au lieu de se focaliser sur la mort et sur ce
qu’il y a peut-être ensuite, il serait plus
judicieux de profiter de l’instant et de la vie, un concept
que 10 Years développe tout au long de compositions aux
titres très clairs comme « The Messenger
», « Burnout », « Ghosts
», « Phantoms », « Vampires
» et autres « Insomnia », autant de
morceaux qui arrivent dans nos platines juste après un
premier single, « Novovaine », qui a
déjà fait sa place au soleil en passant sur
toutes les radios américaines depuis
l’été. Des guitares toujours
très présentes et
agrémentées d’une petite touche electro
plutôt bien sentie, un petit côté
puissant mais juste ce qu’il faut pour ne pas
répéter ce qui avait déjà
été dit sur les précédents
efforts, 10 Years a décidé de franchir un cap et
il le fait sans la moindre hésitation avec « (How
To Live) As Ghosts », un album qui en surprendra sans doute
plus d’un chez les plus anciens fans mais qui, tout bien
pesé, ne devrait pas trop laisser de monde sur le bord de la
route. Après tout, on ne fait pas d’omelette sans
casser des œufs …
|