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EUROPE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 14 décembre 2017
 

Walk the earth     
(Hell & Back – Silver Lining Music – 2017)  
Durée 40’50 – 10 Titres

http://europetheband.com   
 
Devenue célèbre en 1985 avec l’hymne interplanétaire « The Final Countdown », Europe est une formation suédoise née en 1979 qui a connu des hauts et des bas avant de prendre quelques années de recul à partir de 1992 pour ne finalement revenir sur le devant de la scène qu’en 2003. Si le groupe avait fait l’unanimité quand il était au sommet de sa gloire avec des titres très orientés hard rock mélodique et hard FM, c’est par le heavy metal qu’il avait commencé sa carrière et c’est depuis son retour dans une direction très teintée hard seventies qu’il évolue, une musique qui a fini de rebuter ses plus vieux fans mais qui a su en conquérir de nouveaux puisque de concerts en concerts et d’albums en enregistrements live, Europe sort cette année son onzième album studio, une rondelle qui fera comme toujours couler beaucoup d’encre, en bien comme en mal. Que peuvent bien nous apporter aujourd’hui Joey Tempest au chant, John Norum aux guitares, Mic Michaeli aux claviers, John Leven à la basse et Ian Haugland à la batterie si ce n’est un peu de nostalgie et de revival avec une musique qui rappelle avec l’art mais aussi la manière ce qui avait été fait il y a belle lurette par des groupes comme Black Sabbath, Deep Purple, Led Zeppelin et plus subrepticement par Pink Floyd auquel l’artwork de « Walk The Earth » fait naturellement penser ? Tout au long d’un album qui souffle le chaud et le froid, un peu à la manière d’une douche écossaise, les Suédois vont avoir tout le loisir de nous proposer un grand tour d’horizon de toutes leurs capacités avec des titres quelques peu dépressifs mais aussi avec de belles pièces bien lourdes, avec des compos plus posées sur lesquelles John Norum place quelques belles banderilles et avec des prouesses vocales d’un Joey Tempest à son aise dans tous les registres, du tittle track très pesant jusqu’à un « GTO » qui a pour sa part forcé sur la vitamine. Bien décidé à ne pas faire bouger les lignes d’un pouce et à continuer à plaire à son nouveau public, quitte à finir de décevoir l’ancien, Europe persiste et signe dans la voie de ce que le quintet aime faire, et qu’il fait plutôt bien en prime, un hard rock qui remonte au plus loin vers les origines du genre et qui continue à satisfaire un public qui a plus ou moins connu cette époque. Un effort dont Europe n’a absolument pas à rougir donc, et que le groupe assume pleinement d’ailleurs !