Ecrit par Fred Delforge |
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mardi, 12 décembre 2017
Parenthèse
utopique
(Soundrising Records
– 2017)
Durée
46’57 – 8 Titres
https://www.facebook.com/Victor-Newman-Music-1722183618058441/
Touche à tout de génie, le Bordelais Victor
Newman est à la fois batteur, compositeur et arrangeur et
après l’avoir connu en compagnie des Hurlements
D’Léo on encore en tant que Maddox, le
voilà qui débarque aujourd’hui dans les
platines avec un premier album solo qui se la joue electro, une
rondelle posée quelque part entre le dub profond et la
techno minimaliste. Assurant seul la totalité de
l’enregistrement, Victor Newman a composé,
écrit, joué, chanté et mixé
chacun des huit titres de « Parenthèse utopique
» et c’est ainsi que l’on y
découvre une forme d’electronica pleine de
volupté, de sensualité, de
délicatesse, une musique qui s’appuie sur les
machines forcément, mais qui les dose avec une
réelle modération et qui s’efforce de
nous apporter des images et des sons les uns à la suite des
autres, sans chercher à provoquer l’indigestion
comme c’est parfois le cas mais en s’attachant
plutôt à détailler les choses,
à présenter les sons avec une
véritable forme de réflexion pour les rendre
encore plus marquants, plus touchants. On démarre en terrain
connu avec « Slowly » qui fait
référence à ce que d’autres
avaient pu proposer avant Victor Newman mais au fur et à
mesure que l’on avance dans les « The One
», « Talk To A Ghost », «
Farewell » ou encore « Thousand Yard Stare
», l’artiste impose sa griffe personnelle, son sens
profond de l’improvisation et surtout sa véritable
envie d’innover et de se démarquer du reste de la
profession. Outre le niveau d’aboutissement de
l’album, on saluera également un artwork
réalisé par la plasticienne et photographe
Pauline Garcia Sancho qui n’en restera pas là
puisque Victor Newman accompagnera ses performances live de projections
préparées par celle qui, au fil de temps, est
devenue une sorte de second membre du projet.
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