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HOGJAW pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 08 décembre 2017
 

Way down yonder     
(Snakefarm Records – 2017)  
Durée 50’48 – 11 Titres

http://hogjawmusic.com    
 
C’est à la fin des années 80 et sur les bancs du collège que les premiers ébats de Hogjaw ont eu lieu et s’il aura fallu attendre 2006 pour que le groupe prenne véritablement forme et qu’il passe des jams du week-end à une vraie démarche professionnelle qui le fera entrer dans les bacs avec un premier EP, il n’en est plus jamais sorti depuis, quand bien même le line up aura connu un changement de guitariste en 2014 après l’enregistrement de quatre albums. Stabilisé aujourd’hui autour de Jonboat Jones au chant et aux guitares, Jimmy Rose aux guitares, D.D Elvis à la basse et J. Killer Kowalski à la batterie, Hogjaw persiste et signe avec un sixième opus aux couleurs toujours intercalées entre blues rock et rock sudiste. Bien décidés à frapper un grand coup, les quatre gars de l’Arizona reviennent avec un opus qui sent bon la poussière et les grosses cylindrées qui la soulèvent, un de ces brûlots de southern rock qui donnent le frisson grâce à des grosses guitares bien tranchantes et à une rythmique surpuissante, le tout rappelant forcément les Allman Brothers, ZZ Top, Lynyrd Skynyrd ou encore Blackfoot voire même Molly Hatchet. Lourds et oppressants ou au contraire puissants et véloces, les onze titres de « Way Down Yonder » multiplient les effets de style et nous permettent de faire le grand tour d’un genre qui contrairement aux idées reçues ne se contente pas de jouer lourd et fort pour au contraire laisse une place non négligeable aux mélodies finaudes, aux arrangements fouillés et aux riffs bien construits. Que l’on soit un pur afficionado du southern rock ou un simple amateur de belles choses, des titres comme « Back Home Today », « North Carolina Way », « Redemption » et autres « Beast Of Burden » ou même le countrysant en diable « Talk About Fishin’ » n’auront pas grand mal à mettre tout le monde d’accord sur la très grande qualité et sur le très fort potentiel de ce nouvel album sur lequel on sent parfois planer des fantômes directement venus de Jacksonville ! Vous les avez manqués en live cet automne ? Voilà l’occasion parfaite de le regretter …