Ecrit par Fred Delforge |
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mercredi, 29 novembre 2017
ContreSens
(Samedi 14 –
PIAS – 2017)
Durée
55’32 – 13 Titres
https://balmino.bandcamp.com
Il s’est fait la main pendant une dizaine
d’années avec Khaban’ et a
donné plus de trois centaines de concerts dans la plupart
des pays francophones, remportant au passage quelques
récompenses prestigieuses comme un Trophée France
Bleu de la chanson, un titre de Vainqueur des Découvertes
d’Alors Chante à Montauban ou encore le Prix de
l’Académie Charles Cros … Et puis
Stéphane Balmino s’est essayé en duo, a
joué au rocker avec le groupe Broc et a finalement
écrit pour les autres et notamment pour Olivia Ruiz mais
aussi pour lui avec à la clef un premier album
enregistré en 2009, et aujourd’hui ce nouvel
effort fait de treize chansons inédites que le Lyonnais a
choisi d’enregistrer en quintet et en live à la
MJC du Vieux Lyon. Accompagné de David Suissa à
la guitare, Raphaël Vallade à la contrebasse, Alice
Perret au violon et aux claviers et Rémy Kaprielan
à la batterie, Stéphane Balmino laisse sa voix et
sa guitare nous entrainer vers des chansons à textes qui
font preuve de beaucoup de lucidité, d’une
légère pointe d’utopie et
d’un engagement qui se fait sentir de façon plus
ou moins évidente selon que l’artiste est
ému, respectueux, agacé ou carrément
en colère. Des mélodies soignées, des
textes qui le sont tout autant, un mélange de force et de
tendresse et des chansons bien faites et parfaitement mises en valeur
comme « Le bruit de nos silences », «
Camarade », « Je peux quoi y faire »,
« L’eau claire » ou encore « Va
comprendre » et « Sers t’en un verre
», c’est de Ferré à Bashung
mais aussi de Brel à Leprest que Balmino a choisi de nous
faire voyager et c’est à la fois avec son
cœur, ses tripes et son âme qu’il le
fait, adoptant naturellement un côté troubadour
qui lui va carrément bien et qui le rend encore plus
sympathique. Dans tous les bons bacs à partir du 1er
décembre !
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