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SAMANTHA FISH pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 24 novembre 2017
 

Belle of the west    
(Ruf Records – 2017)  
Durée 46’37 – 11 Titres

http://www.samanthafish.com    
 
Elle a débuté sa carrière discographique en 2009 et a très vite été considérée comme une des étoiles montantes du blues, un genre musical auquel Samantha Fish apporte beaucoup de personnalité et même parfois une petite touche world fort bienvenue qui fait mouche à chaque fois. Brillante guitariste au jeu très fin, chanteuse à la voix très ample, la diva de Kansas City n’en finit plus de faire les belles heures d’une scène qui s’en trouve forcément rajeunie et renouvelée et c’est déjà avec un cinquième album qu’elle nous revient cet automne, un opus dans lequel elle a mis pas moins de huit pièces originales mais aussi trois reprises parmi lesquelles le tittle track de l’album emprunté à Jimbo Mathus que l’on retrouve au Fender Rhodes et à l’harmonica sur l’ouvrage. Complétée par Luther Dickinson aux guitares, Amy LaVere à la contrebasse, Tikyra Jackson et Trina Raimey à la batterie et, last but not least, Sharde Thomas aux fifres et tambours, l’équipe all stars de Samantha Fish ne va pas se faire prier pour nous proposer une musique au spectre très large qui va nous emmener faire un grand tour dans le Mississippi mais aussi bien plus loin avec des escapades du côté du Piedmont, de la Louisiane et une remontée plus ou moins naturelle en direction de Chicago que Samantha Fish n’utilise pas comme une fin en soi mais bel et bien comme une étape. C’est donc au fil de morceaux comme « American Dream », « Cowtown », « Poor Black Mattie » de R.L. Burnside avec Lightnin Malcolm en guest aux guitares ou encore « Nearing Home » de Lillie Mae avec sa présence en personne au violon que l’on appréciera non seulement le style de l’artiste mais aussi sa très grande capacité à jouer un blues à la fois racé et moderne. Consciente du fait qu’elle ne sera jamais considérée comme une blueswoman traditionnelle, Samantha Fish nous offre « Belle Of The West » avec énormément d’elle-même à l’intérieur et plus on l’écoute, plus on se dit que c’est grâce des artistes de sa trempe que l’avenir du blues est en train de se construire. Qui s’en plaindra ?