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PAUL DELAY BAND pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 20 novembre 2017
 

Live at Notodden ’97    
(Little Village Foundation – 2017)  
Durée 51’08 – 13 Titres

http://www.pauldelay.com
http://www.littlevillagefoundation.org     
 
C’est pour célébrer le dixième anniversaire du décès de Paul DeLay que Little Village Foundation a décidé de proposer l’enregistrement du concert que le chanteur et harmoniciste avait donné en aout 1997 au très fameux Notodden Blues Festival où il avait recueilli un succès plus que mérité. Véritable showman, Paul Delay a commencé sa carrière musicale en groupe au début des années 70 avant de former son propre band dans les années 80 et de donner nombre de concerts sur la côte ouest pour finalement se retrouver emprisonné pendant plus de trois ans, ce qui ne l’empêchera pas de continuer à se produire et à jouer le blues dans le cadre d’un groupe né en milieu carcéral. Guéri de ses addictions, Paul DeLay retrouvera sa place de leader à sa sortie des geôles américaines et donnera le meilleur de lui-même pour le blues avant d’être finalement emporté par une leucémie … Jamais reconnu à sa juste valeur par le public, l’harmoniciste sera pourtant adulé par ses pairs et c’est au quotidien qu’il donnera tout pour la musique, comme c’était encore le cas ce jour-là en Norvège où il était accompagné de Peter Dammann aux guitares, Louis Pain au B3, Dan Fincher au saxophone, John Mazzocco à la basse et Mike Klobas à la batterie. Entré sans ménagement dans son set, Paul DeLay emmenait directement l’assistance dans des trésors de blues avec lesquels on voyage encore aujourd’hui allègrement des 12-Bar Blues jusqu’au blues-rock en s’offrant des étapes du côté de Memphis, de San Francisco, de Chicago ou encore de New Orleans. La voix rocailleuse, l’harmonica séduisant, Paul Delay nous fait ainsi faire le grand tour de ses compositions en laissant un espace de choix à ses musiciens qui ne se privent pas de briller collectivement mais aussi à l’occasion individuellement et c’est en faisant une unique concession au superbe « Come Home Baby (I Wish You Would) » de Muddy Waters qu’il nous livre dix ans après sa mort des chefs d’œuvres impérissables comme « Come On With It », « Nice And Strong », « I Can’t Quit You No », « I Know You Got Another Man » ou encore « I Gonna Miss Talking To You », des titres dans lesquels sa sensibilité est à chaque instant à fleur de peau. Un album témoignage pour se souvenir d’un artiste unique en son genre …