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JONNY LANG à LA CIGALE (75) pdf print E-mail
Ecrit par Jerry T.  
mardi, 14 novembre 2017
 

GAELLE BUSWEL – JONNY LANG
LA CIGALE – PARIS (75)
Le 11 novembre 2017

http://www.gaelle-buswel.fr
http://jonnylang.com

La soirée s'annonce fraiche et sous la pluie alors que je me rapproche du 18ème arrondissement. Et pourtant, la température dans la salle ou les hostilités vont se dérouler risque d'être bien au-dessus de la moyenne habituelle. La Cigale reçoit Jonny Lang pour la dernière date de sa tournée en France, et Gaëlle Buswel dans une formule atypique en première partie. Bref, ce soir nous serons en de bonnes mains, et le public ne s'y est pas trompé puisque le show se déroulera à guichet fermé, la salle est d'ailleurs déjà pleine alors que le show s'apprête tout juste à démarrer …

C'est partie pour la première partie avec Gaëlle Buswel, talent que nous connaissons bien sur Zicazic, qui va prouver une nouvelle fois que sa formation en a sous le pied. Le show se fait assis, à quatre, dans une ambiance électro acoustique complètement inattendue. Les percus de Steve donnent une ambiance afro-cubaine, voir salsa en de certaines occasions, ce qui donne des couleurs vraiment inattendues aux compositions du groupe. Les guitares acoustiques de Michaal sont vraiment bluffantes, bien placées et arrangées avec une grande intelligence. C'est du niveau MTV Unplugged, comme si les plus grands revisitaient leurs titres à la sauce acoustique pour en faire des morceaux sur le point de rentrer dans l'histoire (le « Layla » de Clapton, et le « My Girl » de Nirvana doivent maintenant rivaliser avec le « 25 Hours » unplugged de Gaëlle et son Band !). « New Day's Waiting », « Saturday Night », « So Blue », tout y est ! Et franchement c'est grandiose.  La basse de Xavier trouve également sa place sur ces grooves acoustiques et Gaelle est au top de ce qu'elle est capable de partager avec le public. Une première partie de haut niveau pour Johnny Lang ! Superbement arrangé, le show se termine sur le slide de Michaal qui résonne tel un western, avec le shaker de Steve qui rappelle les serpents à sonnette sur fond d'Arizona ! Le public est chaud … Plus que ça, le public est conquis, c'est la standing ovation pour Gaelle et c'est vraiment mérité. On en oublierait presque que c'est une première partie !

La scène s'éteint à nouveau, on voit quelques ombres s'avancer, les guitares viennent d'être testées par les techniciens et la machine à fumée vient de cracher son ambiance la plus magique. Les spots s'allument, et Jonny Lang envoie directement « Make It Move », titre issu de son dernier album. A peine arrivé c'est une explosion d’énergie sur scène. Premiers gros riffs, premiers solos à prendre aux tripes, suivi de « Signs », autre titre de son dernier album. Le public est déjà complètement pris dans le groove et sur les genoux pour implorer ce moment. L'ambiance se pose avec un « The Quitter Never Wins » absolument magnifique, blues lent et très construit qui finit en puissance. Son « Wrack Up » nous faire faire un petit détour par New Orleans et laisse d'ailleurs place à de superbes moments d'impro de la part de ses musiciens. Le show avance et Jonny Lang fait chanter tout le monde, d'abord en douceur puis avec puissance et bonheur sur « Everything Is Gonna Be Alright » … façon Jonny Lang.

Il nous demande "Are you having a good time" avant d'attaquer un morceau funky de Stevie Wonder en reprise. L'ambiance se fait plus dure sur « Last Man Standing » dans un moment blues rock à se faire secouer la tête. « Angel Of Mercy » déploie tous les charmes et la soul de Jonny. Le titre laisse également de l'espace pour des questions réponses avec tous les musiciens qui brillent par plusieurs occasions de climax musicaux vraiment savoureux ... Dont un solo de batterie à faire pâlir les plus gros solos de l'histoire du rock, notamment mis en exergue par les lumières de La Cigale qui sont superbes.

Premier rappel en douceur avec « Bring Me Back Home » en version acoustique sous un spot violet tout en intimité avec le public. Puis sur un mouvement de flamenco acoustique il lance enfin un « Lie To Me », le groupe s'avance dans l'ombre pour ensuite faire décoller le titre en version électrique. Ce sera l’au-revoir, avec de larges remerciements pour cette énergie partagée avec le public parisien et les serrages de mains au premier rang avant de disparaitre dans l'ombre de nouveau. Une tournée qu'il ne fallait pas rater, et une soirée exceptionnelle !

Jerry T. – novembre 2017