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Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 15 novembre 2017
 

Mojo    
(Autoproduction – Blind Raccoon – 2017)  
Durée 42’32 – 12 Titres

http://www.alcorte.us       
       
Il a commencé comme beaucoup d’artistes américains à chanter dans la chorale de sa paroisse et c’est petit à petit qu’à l’image de différents membres de sa famille il s’est mis à élargir son champ d’action pour finalement débuter une carrière d’artiste dans les années 60 en devenant le frontman des Cavemen qui ouvriront entre autres pour Chuck Berry ou Jerry Lee Lewis, puis en se produisant avec diverses formations avant de passer de l’autre côté du micro au début des années 90 et de devenir producteur et manager. Revenu finalement à ses premières amours avec un premier album personnel sorti en 2015, Al Corte’ confirme cette année avec un second effort qu’il est de taille à tenir la distance si l’on essaie de le comparer à diverses pointures du rhythm’n’blues et de la soul qui occupent le devant de la scène actuelle. Soutenu par une équipe où l’on remarque Michael Toles aux guitares, Leroy ‘‘Flick’’ Hodges Jr. à la basse, Rev. Charles Hodges Sr. à l’orgue Hammond et Steve Potts à la batterie mais aussi nombre d’invités comme John Nemeth à l’harmonica, Lawrence ‘‘Boo’’ Mitchell au piano et tout ce que Memphis compte de cuivres, de cordes et de chœurs, Al Corte’ va se lancer dans un florilège de pièces originales écrites par son complices Ron Miller avec lequel il a toutefois cosigné trois des douze titres. Enregistré aux fameux Royal Studios de Willie Mitchell et produit par son génial descendant Boo Mitchell, « Mojo » va directement nous ramener vers le meilleur de la soul de Memphis et en particulier vers tout ce qui est sorti à la grande époque sur les labels Stax et Hi Records, retrouvant non seulement le son qui caractérisait ces chefs d’œuvres mais aussi la dynamique qui a conduit les artistes à les enregistrer. On se laissera donc convaincre sans résister un seul instant par des morceaux remplis de chœurs et de cuivres mais aussi de guitares et de claviers, des compositions comme « Love Thang », « Juke Joint Jive », « I’m Ready », « We Are Just A Boy And A Girl » ou encore « You Hurt Me So Good » qui font de « Mojo » un album qui risque fort de réveiller la fibre soul de chacun et même sans le moindre doute des plus blasés. Une voix qui semble être faite sur mesure pour ce genre d’exercice et une musicalité de tous les instants, des arrangements recherchés et une production au top … Faire mieux aurait sans aucun doute été trop !