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MATSKAT pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 08 novembre 2017
 

Matskathérapie     
(Equinoxe – Absilone – 2017)  
Durée 54’28 – 14 Titres

http://www.matskat.com/  
 
Il appartient à cette race d’artistes qui ne se cherche pas une quelconque légitimité tant elle est certaine de l’avoir naturellement, et il faut bien avouer qu’un paysage musical sans des troubadours comme Matskat pourrait bien paraitre triste et sans saveur. De son passé au conservatoire où il apprenait le violon et de ses stages avec Didier Lockwood, le jeune homme en gardera une envie de jouer de la guitare et de chanter, un moindre mal qu’il complètera par l’apprentissage de l’oud et de la mandoline mais qui l’emmènera également à participer à The Voice en 2013, avec une première mise en avant à la clef. Amateur de chansons et d’artistes comme Alain Souchon, Henri Salvador et autres Claude Nougaro, Matskat s’en ira naturellement dans un registre qui y ressemble avec de la chanson française un peu pop mais aussi un peu jazz parfois, finissant par enregistrer un album dont il confiera la réalisation à Michel-Yves Kochmann, véritable complice artistique de Souchon, et par mettre dedans une douzaine de compositions tout juste complétées par deux bonus au charme impérissable. Au bout de la route, on découvre la « Matskathérapie », une sorte de médecine douce visant à lutter contre le spleen voire carrément contre la dépression avec des paroles positives et des mélodies qui ne le sont pas moins, portées qu’elles sont par les guitares en tous genres mais aussi par les claviers vintage que l’on croise au détour des pistes. En à peine moins d’une heure de musique, Matskat réussit le tour de force de redonner la banane au plus morose des auditeurs avec des morceaux comme « L’eau qui descend », « Long long », « Moi j’m’en fous », « Mat sous la douche » ou encore « Le marchand de vent », des titres qui n’en finissent plus de pénétrer l’inconscient tant ils sont sincères et touchants. On ne se quittera pas sans être passé par les deux bonus qui n’ont rien de dispensable puisque ce sont des adaptations déjantées et hallucinées de « Don’t Worry Be Happy », le titre qui avait permis à Matskat d’être de l’aventure The Voice, et enfin de « I Got You (I Feel Good) » qui referme l’opus sur une touche de folie fort bienvenue. Vous pensiez tout connaitre des médecines douces ? La « Matskathérapie » risque bien de vous en apprendre un peu plus …