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JOE BONAMASSA pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 03 novembre 2017
 

Live at Carnegie Hall : an acoustic evening    
(Provogue – 2017)  
Durée 49’18 + 44’14 – 9 + 6 Titres

https://jbonamassa.com
 
A seulement quarante ans, Joe Bonamassa a réussi à concentrer sur lui une somme incroyable de réactions et entre ceux qui ne jurent que par lui et ceux qu’il insupporte, le New Yorkais a déjà le premier mérite de ne laisser personne indifférent et d’avoir su créer un focus sur lui. Vingt-deux albums personnels en seulement quinze ans de carrière, des trésors de blues rock qu’il interprète à la manière d’un guitar hero mais aussi des titres éminemment blues qu’il a emprunté à ses modèles et qu’il a su aller faire découvrir à un public pas forcément sensible à la musique des bluesmen en général et des King en particulier, l’apport de Joe Bonamassa aux musiques noires américaines est donc incontestable et ce qui surprend le plus chez le guitariste, c’est de voir avec quelle spontanéité il parvient à se renouveler à chacune de ses nouvelles sorties. Enregistré en deux soirs de janvier 2016 au Carnegie Hall, cette nouvelle galette de Bonamassa nous le montre dans un domaine original, l’acoustique, mais dans une configuration qui lui sied plutôt bien puisqu’il retrouve nombre de ses complices habituels comme Reese Wynans qui nous offre au piano l’intro de « Locomotive Breath » de Jethro Tull avant que le Maitre de Cérémonie ne s’embarque dans un excellent « This Train » pour démarrer le set. La partie semble gagnée d’avance si l’on en croit la réaction du public, et pourtant Joe Bonamassa ne va pas ménager ses ardeurs en nous promenant dans un répertoire où l’on croise des titres comme « The Valley Runs Low », « Black Lung Heartache », « Mountain Time » ou « Song Of Yesterday » avant de refermer l’ouvrage avec le « Hummingbird » de BB King et enfin une incroyable version de « The Rose » et son cortège de chœurs servie en rappel. Des instruments originaux comme le violon chinois ou encore le violoncelle mais aussi et surtout un piano qui illuminera tout du début à la fin de l’album et forcément la guitare de Joe Bonamassa toujours très en verve et sa voix au meilleur de sa forme, il n’en faudra pas beaucoup plus pour que « Live At Carnegie Hall : An Acoustic Evening » sorti au tout début de l’été ne devienne un des albums incontournables de l’artiste tant les bonnes choses y sont aussi nombreuses que les très bonnes !