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THE WILD ONES pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 01 novembre 2017
 

The Wild Ones    
(Rootz Rumble – Inakustik – 2017)  
Durée 36’56 – 12 Titres

https://www.facebook.com/thewildonesoriginal/
 
Comment mieux célébrer le trentième anniversaire d’un album qu’en lui offrant une nouvelle vie et en le remettant dans les bacs ? C’est ce que sont dit The Wild Ones, mais c’est aussi ce que ce groupe sans concession s’est également efforcé de faire pour s’en aller proposer cet effort éponyme en édition limitée lors de ses concerts à venir, des concerts où fidèle à sa réputation, le quintet délivre une musique totalement impossible à étiqueter tant ses influences sont nombreuses. Du rockabilly jusqu’au punk-rock en passant par un rock brut de décoffrage et même de temps en temps par quelques grappes de blues-rock, Wild One Dee au chant, Big Brett aux harmonicas, Ricky Brewster aux guitares, Jack O Roonie à la contrebasse et Donald Steens à la batterie prennent les choses comme elles viennent et s’attachent à les assembler à leur manière, sans s’encombrer de règles inutiles, et c’est bien ça qui les rend encore plus attachants, même trois décennies plus tard ! Des tréfonds de Camden jusqu’à ceux de Massapequa en passant par ceux de Chicago ou encore de Clarksdale, The Wild Ones nous délivrent une petite quarantaine de minutes de bonne musique avec des riffs découpés à la hache, des délices d’harmonicas bien blues et surtout avec un véritable feeling, une sorte de rock’n’roll attitude qui transparait à chacun des morceaux et plus particulièrement sur « The Best Way To Jive », « The Southern Cats Are… Go! », « Lust For Life », « Got My Mojo Working » et autres « Cat Woman ». On notera enfin pour la fine bouche que The Wild Ones proposent en fin d’album des versions Downtowm et Uptown de « Merry Christmas, People », un exercice courant en Amérique du Nord mais beaucoup moins en Europe qui laisserait presque peser un doute sur les ambitions internationales du combo … Bon sang ne saurait mentir !