WEE WILLIE WALKER AND THE ANTHONY PAULE SOUL ORCHESTRA
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Ecrit par Fred Delforge |
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mardi, 31 octobre 2017
After a
while
(Blue Dot Records
– 2017)
Durée
58’24 – 13 Titres
http://www.weewilliewalker.com
http://www.anthonypaule.com
Voilà une collaboration originale entre des artistes
américains que l’on doit à une
rencontre qui a eu lieu dans un de nos festivals européens,
The Porretta Soul Festival en Italie, et il n’aura fallu que
deux ans pour que le chanteur Wee Willie Walker et les membres de
l’Anthony Paule Soul Orchestra parviennent à
réunir sur un premier album commun pas moins de huit
pièces originales auxquelles viennent se greffer cinq
reprises. Anthony Paule aux guitares, Tony Lufrano aux claviers, Paul
Olguin à la basse, Derrick
‘‘D’Mar’’ Martin
à la batterie, Tom Poole à la trompette, Derek
James au trombone mais aussi Charles McNeal et Johnnie Bamont aux
saxophones et enfin Loralee Christensen, Larry Batiste et Glenn Walters
aux chœurs accompagnent cette grande voix de la soul et
c’est dans une parfaite harmonie que des trésors
du genre se succèdent dans la platine pour le plus grand
bonheur d’un public qui appréciera des
arrangements de cuivres très soignés mais aussi
une utilisation toujours très judicieuse du Wurlitzer, de
l’orgue Hammond ou même à
l’occasion d’un piano particulièrement
bienvenu. Au rayon des bonnes surprises, on soulignera « I
Don’t Want To Take A Chance » que Wee Willie Walker
avait enregistré en démo cinquante ans plus
tôt et à qui il offre cette fois une nouvelle
chance mais aussi la présence vocale de Terrie Odabi qui
intervient sur le superbe duo « Lovey Dovey » en
toute fin d’un ouvrage encore bien marqué par des
douceurs acidulées comme « Second Chance
», « Romance In The Dark », «
If Only », « I Don’t Want To Know
» ou encore « Your Good Thing (Is About To End)
». Véritable trésor de la soul
à l’ancienne avec ses relents qui semblent
directement venus de la Motown, de Stax ou encore de Hi Records,
« After A While » est un de ces albums dans
lesquels on a l’impression d’entendre de temps
à autres Sam Cooke, Otis Redding, Rufus Thomas ou encore
Solomon Burke. Rien que des bonnes choses en somme !
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