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KADAVAR au TRABENDO (75) pdf print E-mail
Ecrit par Bloody Tangerine & Marc Duvollet  
vendredi, 27 octobre 2017
 

DEATH ALLEY – MANTAR – KADAVAR
LE TRABENDO – PARIS (75)
Le 18 octobre 2017

https://www.facebook.com/deathalleyband/
http://www.mantarband.com
http://www.kadavar.com

Les portes viennent à peine d’ouvrir et le public d’arriver que Death Alley, groupe fondé en 2013 à Amsterdam par l’ancien guitariste de The Devil’s Blood (Oeds Beydals), est déjà lancé sur scène. Deux ans après la sortie de leur premier opus, « Black Magic Boogieland », mêlant moult influences, du punk au métal psychédélique planant, c’est avec une grande satisfaction que je découvre les sonorités pêchues du trio. Le chanteur se démène tel un beau diable et les musiciens qui l’accompagnent n’en font pas moins pour arriver à nous insuffler, sans grande difficulté d’ailleurs, leur rage punk. Avec un son et des éclairages des plus corrects, le job est plus que rempli pour ce groupe de première partie que l’on espère revoir bientôt.

Changement d’ambiance et ouverture des hostilités avec le duo allemand Mantar qui va nous régaler pendant plus d’une demi-heure. Hurlements rauques, riffs rageux et batterie très agressive, c’est une véritable célébration de la violence. Il faut dire qu’à seulement deux musiciens, la prestation de ce groupe de Sludge est impressionnante et la mise en scène originale (toute de fumée et de candélabres), les deux hommes se faisant face, orientés de profil par rapport au public. Pas de bullshit entre les morceaux, pas de concession, de la rage, du headbang et des décibels, point ! « Death By Burning » et « Ode To The Flame », les deux albums du duo seront disséqués pour le plus grand bonheur des fans vraisemblablement venus en nombre.

Puis, enfin, le tant attendu trio berlinois fait son apparition devant une salle bien remplie et c’est avec un superbe effet de barbes et de cheveux au vent que Kadavar prend place sur scène (mention spéciale pour le charismatique batteur Christoph Tiger Bartel) pour défendre leur dernier opus, « Rough Times ». S’ensuivent plus de 90 minutes de show non-stop brossant l’intégralité de leurs quatre albums. Aucun bavardage inutile, les musiciens restent imperturbables et les titres se suivent sans essoufflement. Bien sûr, le public aura le droit aux classiques « Doomsday Machine » et « Living in Your Head », mais aussi à plusieurs titres de leur dernier album, « Rough Times », sorti le 29 septembre, dont entre autres le morceau « Die Baby Die » qui lancera une transe commune au sein de la fosse, restée plutôt sage et timide durant les 30 premières minutes du concert.
 
La prestation est efficace. Ressuscitant l’esprit 70’s, les sonorités de Kadavar sont brutes et sauvages, les refrains entêtants. Plus les titres s’enchainent, plus je me sens comme enveloppée d’une brume musicale enivrante faisant obstruction au temps et à l’espace. Je regrette cependant les lumières appelant davantage à la crise d’épilepsie qu’au voyage psychédélique.

Texte Bloody Tangerine - Photos Marc Duvollet – octobre 2017