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VAL STARR & THE BLUES ROCKET pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 25 octobre 2017
 

I always turn the blues on    
(Sandwich Factory Records – Blind Raccoon – 2017)  
Durée 57’10 – 12 Titres

http://www.valstarrandthebluesrocket.com     
       
Elle a toujours travaillé de près ou de loin dans le monde de la musique, que ce soit comme assistante dans les maisons de disques à ses débuts puis à la radio et enfin sur les planches avec ses premiers groupes de rock sur la scène de Los Angeles. Un temps au service des autres, Val Starr qui a fait ses premières gammes en écoutant Carole King et Joni Mitchell à l’adolescence finira un jour par voler de ses propres ailes et par sortir un premier album en 2012 avant d’en arriver cinq ans plus tard à proposer un quatrième effort sur lequel on reconnait son bassiste de mari, John Ellis, mais aussi Frankie Soul à la guitare et Paul Farman à la batterie. Rejoints par quelques invités à l’harmonica et à la guitare slide mais aussi à la guitare, aux claviers et à la batterie, Val Starr & The Blues Rocket nous propulsent dans un ouvrage entièrement dévolu aux compositions de la chanteuse, un album qui nous fait passer par le West Coast blues mais aussi par le Chicago blues en n’hésitant pas à user plus que de raison des shuffles et des blues ballads mais aussi d’une pointe de soul et de rhythm’n’blues toujours très bien dosée ! On appréciera le très grand talent de songwriter d’une artiste qui n’hésite pas à faire des chansons dans lesquelles il est question d’amour, de relations humaines ou encore de la vie de tous les jours mais qui le fait avec tellement d’intelligence, d’esprit et de sensibilité que l’on succombe forcément à l’appel de morceaux comme « High Time To Go », « Whether Blues », « Please Don’t  Go Away Mad », « Out With The Old » ou encore « Bye Bye ». Des parties de guitare d’une finesse extrême, une voix éraillée juste ce qu’il faut et surtout une véritable attitude de blueswoman qui nous ramène du côté des grandes dames qui en ont écrit la légende, plus on écoute « I Always Turn The Blues On » et plus on a envie de découvrir Val Starr & The Blues Rocket en live, quand bien même il faudrait aller jusqu’à Sacramento pour ça. Ne vous arrêtez pas à l’artwork un peu léger, il y a du lourd à l’intérieur !