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FESTIVAL BLUES D'AUTOMNE EN RABELAISIE (2/2)
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Ecrit par Alain Hiot |
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lundi, 16 octobre 2017
FESTIVAL
BLUES D'AUTOMNE EN RABELAISIE (2/2)
SALLE POLYVALENTE -
BEAUMONT-EN-VÉRON (37)
Du 6 au 8 octobre 2017
http://www.festival-bar.fr/
http://www.letempsdescrises.fr/
http://www.thehoneymen.fr/#intro
http://www.monsieurplume.fr/a-propos/
http://www.philippemenard.com/
https://www.facebook.com/isayamusic/
https://www.facebook.com/BoWeavil.Music/
https://larrygarnerbluesman.com/
https://sugarayblues.com/
Retrouvez toutes les
photos d'Alain Hiot sur http://alain-hiot.com/
Samedi matin on s'affaire déjà sur le village
puisqu'une visite chez les viticulteurs est organisée pour
les personnes intéressées, et l'ouverture au
public se faisant dès 10 heures les exposants commencent
également à arriver. Le repas du midi va
être animé par les Honeymen qui reprennent donc du
service après le spectacle donné aux enfants,
avec sur le côté de la scène un
graffeur très connu dans le milieu, Monsieur Plume, qui va
réaliser une fresque, et sous les yeux d'un caricaturiste
incroyable qui va croquer un grand nombre d'artistes et de festivaliers
sur ces trois jours, Luc Pérez.

L'après-midi va se dérouler plutôt
tranquillement avec une Jam sur la scène
extérieure en attendant Philippe Ménard
à 18 heures. Lorsqu'on connaît Philippe, on ne
s'étonne pas de le voir sur ce festival puisqu'à
l'instar des autres artistes de cette édition, il remplit
tous les critères de talent et de gentillesse. Et ceux qui
ne l'avaient encore jamais vu sur scène ont
découvert un musicien hors norme dont le jeu de batterie aux
pieds est loin, bien loin d'un "Tchac Poum Poum" minimal, et surtout un
adepte de Rory Gallagher qui possède une sacrée
technique à la guitare ! Bref, un artiste !

On démarre tôt sur la scène principale
car trois formations y sont programmées. Les
premières à s'y produire dès 19 heures
30 sont les deux sœurs jumelles, Jessica et Caroline, formant
le duo Isaya et accompagnées au clavier par Matthieu
Pernaud. C'est la toute première fois que je les voyais et
j'ai donc découvert un registre et un univers
très particulier dont Dominique Bouillon avait bien
indiqué que ce n'était pas du blues en les
présentant. Bien entendu on va entendre ici où
là quelques râleurs n'appréciant pas le
côté electro-pop, il faudrait d'ailleurs qu'ils
renouvellent un peu le sempiternel commentaire "c'est pas du blues ..."
parce que ça commence à dater
sérieusement, d'autant que la très grande
majorité du public va apprécier ce set "hors
blues". En ce qui me concerne j'ai découvert deux voix
incroyables et un univers musical très
intéressant, et je n'hésiterai pas à
retourner les voir si l'occasion se présente.

Jusqu'à présent j'avais toujours vu Mr Bo Weavil
en duo avec Denis Agenet à la batterie. J'étais
donc plutôt impatient de le voir dans cette nouvelle
configuration en sextet avec, en plus de la traditionnelle ligne
rythmique basse-batterie, deux guitares, un clavier et un
percussionniste. Parmi ces musiciens deux d'entre eux
étaient loin de m'être inconnus, deux tueurs
manifestes en la personne d'Igor "Pifonk" Pichon à la basse
et Florian Royo sur la seconde guitare. Alors quoi de plus normal que
d'avoir là aussi pris une claque énorme, sachant
que les autres sont eux aussi bien loin d'être manchots, le
tout au service d'un Matt en pleine forme. Un concert somptueux avec
une énergie débordante !

Avec Larry Garner pour clore cette deuxième
journée on va revenir à des choses plus
traditionnelles, plus calmes mais certainement pas moins talentueuses.
C'est le guitariste Norman Beaker qui va tout d'abord ouvrir le set
avec ses compères du Norman Beaker Band, John Price
à la basse et Steve Gibson à la batterie pour
trois titres avant que Larry n'entre à son tour sur
scène. Son arrivée a
déclenché des salves nourries d'applaudissements,
réitérées sur chaque fin de morceau
d'un set orienté Chicago et qui va réjouir tout
le monde. Larry qui aura également un dimanche bien
chargé comme le montre la suite ...

En ce dimanche matin, dernier jour de cette édition 2017,
nous retrouvons Larry en cuisine pour la préparation d'un
Gumbo géant puisque 180 personnes se sont inscrites au repas
participatif. Et ça ne chôme pas aux fourneaux,
tandis qu'à l'extérieur Dave Arcari a repris la
main pour un set d'une énergie folle. Un repas
apprécié par tous, il faut dire que c'est
absolument délicieux, avec en point d'orgue la
montée sur scène des
bénévoles pour une photo hommage. Une fois
encore, mais ce n'est jamais trop de le répéter,
sans bénévoles rien ne peut se faire et si
quelquefois vous passez un peu de temps pour avoir un sandwich ou une
bière, faite-le sans râler comme j'en ai entendu
quelques-uns, bien entendu jamais devant les
intéressés mais toujours à l'abri de
leurs oreilles, et puisque vous êtes si malins venez donc
prendre leur place ... on jugera alors sur pièces ! Fort
heureusement ces éternels mécontents se comptent
sur les doigts d'une main.

Pour finir en beauté il fallait un géant ! Et qui
mieux que Sugaray Rayford pouvait venir ainsi mettre le feu au B.A.R. ?
Facétieux dès son arrivée sur
scène pendant la présentation de Dominique
Bouillon, Sugaray va clore de façon magistrale ces trois
jours de totale convivialité pour un festival qui grandit,
grandit, grandit ... avec un bouche à oreilles qui commence
à sérieusement bien fonctionner. Je ne vais pas
développer le show de Sugaray, Gino & Co car c'est
l'un des meilleurs spectacles que l'on puisse voir et entendre, et si
vous ne le connaissez pas encore n'hésitez surtout pas, cet
artiste est phénoménal de talent et de
gentillesse et vous embarquera avec lui sans aucune réserve !

Une troisième édition qui a donc tenu toutes ses
promesses avec une augmentation de près d'un tiers de
participants par rapport à l'an dernier, autant dire que ces
"petits" festivals n'ont rien à envier aux grosses machines
et que le plaisir d'y revenir tous les ans est d'une totale
évidence ! Merci encore une fois à tous les
bénévoles et à l'association des
50èmes rugissants qui se sont donné sans compter,
aux techniciens qui ont fait un super boulot avec en particulier un son
remarquable et à l'année prochaine sans faute car
ce B.A.R. est tout simplement génial !
Alain Hiot –
octobre 2017

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