Ecrit par Fred Delforge |
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samedi, 07 octobre 2017
Blood on the
snow
(Awesome Prod.
– 2017)
Durée
45’30 – 8 Titres
http://www.dreamcatcherfrance.com
Formation française installée dans un registre
heavy trash, Dreamcatcher semble avoir été
biberonné au son des eighties avec de fortes influences qui
ne sont pas sans rappeler de prestigieux ainés comme Iron
Maiden ou encore Megadeth. Sur les planches depuis 2001, Chris Garrel
au chant, Djo De Keiser et Geoff Lacarrière aux guitares,
Vincent Liard à la basse et Nicolas Costes à la
batterie ont eu tout le loisir de faire connaitre leur musique en
ouvrant pour des modèles comme Paul Di’Anno ou
Freedom Call et ce n’est finalement qu’en 2012 que
le groupe entrera dans les bacs avec un premier album, «
Emerging From The Shadows », qui recevra un très
bon accueil de la part des fans mais aussi de la presse
spécialisée. Peu prolixe en studio, Dreamcatcher
attendra donc cinq ans de plus pour confirmer avec une nouvelle
rondelle issue du même tonneau, un pur brûlot heavy
à souhait dans lequel les Parisiens ont cette fois choisi de
mettre huit titres construits dans le sens de la longueur, des compos
dans lesquelles le côté torturé
à n’en plus finir rappelle forcément la
griffe d’un certain Bruce Dickinson, d’autant plus
que le groupe multiplie les breaks et que Chris se permet quelques
montées dans les aigus qui ne manquent pas de faire leur
effet. Ajoutez une rythmique solide et profonde, une paire de guitares
qui débite des riffs à la manière
d’autant de tronçonneuses et des morceaux
taillés sur mesure pour la scène et vous obtenez
un intéressant « Blood On The Snow » qui
marquera les esprits avec des bombes comme « No Heaven No
Hell », « Curse Of The Vampires » et
« Mother Earth » mais aussi avec un hymne au nom du
groupe, « Dreamcatcher », qui fait par moment
penser au « One » de Metallica et que le public
n’aura pas trop de mal à reprendre en live si le
quintet prend le soin de le resserrer et de
l’accélérer un peu. Annoncé
dans les bacs pour le 13 octobre, ce second effort sera une excuse
parfaite pour reprendre la route, après tout, on ne change
pas une formule qui gagne !
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