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TEMPO LATINO à VIC FEZENSAC (32)
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Ecrit par Olivier Urbanet |
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vendredi, 29 septembre 2017
TEMPO
LATINO
VIC FEZENSAC (32)
Le 28 juillet 2017
http://tempo-latino.com/accueil
http://www.bambarabanda.com/
http://www.richard-bona.com/
http://www.calypso-rose.com/
https://thebongohop.bandcamp.com/
https://www.facebook.com/emile.omar?hc_ref=ARRuL9TrewvKjnsx10n-fUIk07b779uW-q_i0JmGdiLjLcFGL9z_yoKHoFZIvPtbAQE&fref=nf
Merci Marlène Gervaise, tempo latino et les
bénévoles
Après une grosse journée bien remplie entre
trajet et fiesta, la seconde journée du Tempo Latino
commence par un beau ciel tout bleu et dès 11 heures, ce
sont pour les danseurs les plus courageux et les somnambules les
matinales à la Conga qui ouvrent le festival. Et pour ceux
qui préfèrent les produits locaux, il y a le
Gascogne Wine Bar qui propose des dégustations à
l’heure du déjeuner. Toute la journée
sera ponctuée de diverses activités comme le
beach volley sur la plage de la Conga ou les animations pour les
enfants.
La soirée commencera comme chaque fois par la
scène découverte Cap Tempo qui lance le premier
concert avec Bambarabanda qui hier défilait sur le pourtour
de l’arène. La Colombie est une fois de plus
à l’honneur avec ce groupe qui puise sa force et
ses couleurs des peuples des Andes. C’est étonnant
et magique, un panel impressionnant de sons, que le groupe fait
découvrir au monde depuis 15 ans entre carnaval et
contemporain. Un groupe qu’on retrouvera tout le week-end sur
le pourtour de l’Arène. A découvrir
d’urgence !!
Vers 19 heures environ, fin du set, le prochain groupe est à
la scène de la Conga et ça tombe bien,
c’est l’heure de l’apéro et un
stand de délicieux cocktails à
l’armagnac se trouve tout proche de celle-ci. Donc, direction
le bar ! Hier The Bongo Hop était sur la scène
découverte et aujourd’hui c’est la Conga
qui accueille la formation, qui sait la prochaine nous les verront dans
l’Arène. Dans ce projet Etienne Sevet,
trompettiste et producteur de talent, met à
l’honneur les rythmes afro-caribéens qui
s’invitent au Tempo Latino. Calooor !
Petite pause repas bien méritée avec les
bénévoles à la cantine et on retourne
aux Caraïbes dans l’arène de Vic avec la
reine de la soirée, Calypso Rose. Lorsque qu’on
l’emmène sur scène, Calypso Rose, 77
ans, semble éprouver les plus grandes
difficultés. Regards inquiets. La reine du calypso ne
s’arrêtera pas de danser, si ce n’est
pour une pause pour son cœur pensant laquelle ses musiciens
prendront la relève pour un reggae torride. Les chansons du
premier acte sont courtes. Le public, familial, a pris
d’assaut les gradins. Le Ruedo, plein à craquer,
commence à s’agiter. En Anglais, la Trinidadienne
s’attarde sur « No Madam », chanson dans
laquelle elle dénonçait en 1969
l’exploitation des gens de maison. Elle raconte
l’histoire de sa grand-mère, esclave
capturée en Guinée. D’humeur badine, le
petit bout de femme se lance dans une danse suggestive. « I
Am The Queen Of France » lance la grand-mère au
public qui, debout, scande son nom. Un doux parfum de liesse populaire
s’empare des arènes. Ce soir, le cœur de
la Caraïbe bat à Vic-Fezensac. Merci Madame. (Source Mundo latino)
Dans afro-caribéen, il y a Afrique, et c’est tout
simplement le Camerounais Richard Bona qui suivra en seconde partie.
Derrière sa paire de lunettes bleue, il fait un petit clin
d’œil aux éclairagistes qui souvent
forcent un peu trop sur les lumières en début de
spectacle. Bassiste de talent, pianiste à ses heures,
c’est un grand joueur connu et reconnu de ses pairs dans la
grande famille du jazz. Ce soir c’est avec Mandekan Cubano
qu’il se présente pour mettre le feu à
l’arène du Tempo. Terrible !
Retour à la Conga vers minuit, l’heure
des braves, certains finiront la soirée pieds nus dans le
sable frais de la plage de la Conga en buvant des cocktails en
écoutant The Bongo Hop avec Pao Barreto au chant tandis que
d’autres continuent de danser et pour eux la nuit ne fait que
commencer car derrière, c’est Dj Emile Omar qui
balancera du lourd, du très lourd avec du kompa, du
coupé décalé et autres sons sulfureux
dont il a le secret qui nous maintiendront jusqu’aux
premières lueurs du jours. Dur travail
qu’être un soldat de la nuit …
Olivier Urbanet
– septembre 2017
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