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MOLYBARON pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 05 octobre 2017
 

MolyBaron    
(Autoproduction – 2017)  
Durée 39’27 – 10 Titres

http://www.molybaron.com         
       
Prenez un chanteur et guitariste irlandais qui a formé son premier groupe en 1988 après avoir entendu le superbe « …And Justice For All » de Metallica, associez lui deux musiciens français, un guitariste dont le jeu rappelle autant Slash que Gary Moore et un bassiste dont les influences majeures sont Cliff Burton et Steve Harris, et vous obtiendrez peut-être quelque chose qui ressemble à MolyBaron, du moins on vous le souhaite ! C’est exactement ce qui s’est produit quand Gary Kelly est venu s'installer à Paris et qu'il y a rencontré en 2014 le guitariste Steven André et le bassiste Sébastien de Saint-Angel, les trois musiciens commençant à avancer dans la même direction avec en tête l’envie de proposer une musique qui ne soit ni vraiment du heavy, ni vraiment du rock progressif, mais un peu des deux à la fois. Au moment de passer à la vitesse supérieure et d’enregistrer leur premier album, les bad boys ne se sont pas posé de question et ont installé dessus une dizaine de pièces originales, confiant les parties de batterie à Chris Brush qui les mettra en boite à Nashville, aux Plethoratone Studios, et qui apportera à la galette une certaine solidité rythmique sur laquelle MolyBaron vient s’intercaler en finesse, avec des voix toujours fort à propos, des guitares pointilleuses et une basse qui ronronne ou qui gronde, mais toujours avec le même talent. Une quarantaine de minutes, c’est ce qu’il faudra au groupe pour nous proposer de faire le grand tour de la question et c’est à force de pièces d’artillerie comme « Fear Is Better Business Than Love », « Dance (Addicted To The Disco) », « The Apocalypse Shop » ou encore « Incognito » et « Mother » que MolyBaron finira par nous convaincre du bien-fondé de son projet. Aussi intéressant sur album qu’en live, le combo francilien a tout compris de l’art de se rendre désirable, et ce ne sont pas ceux qui les ont croisés dernièrement en ouverture des Psychedelic Furs qui viendront vous dire le contraire. A suivre de près donc !