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THE MOORINGS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 01 octobre 2017
 

Unbowed    
(Mast Productions – 2017)  
Durée 42’18 – 12 Titres

http://www.moorings-band.com        
       
Ils viennent de Sélestat mais leurs influences sont ailleurs, du côté de chez les Celtes, et ils ont tellement bien su les mettre en avant qu’ils se sont retrouvés à jouer partout en Europe, dans les clubs et dans les grands festivals, parfois en compagnie de quelques modèles comme les Dubliners, les Pogues ou encore les Dropkick Murphys. Remarqués avec un premier EP paru en 2011, acclamés avec un premier album live enregistré à La Cigale deux ans plus tard, The Moorings reviennent cette fois avec un véritable album studio dans lequel D.Phil Jelly aux guitares et au chant, Anne Darrieumerlou au violon, Nicky Sickboy aux guitares, Matthieu Renaudet à la basse et Quentin Geiss à la batterie mais aussi leurs invités installent pas moins de onze compositions et une splendide reprise de Jacques Brel, « Amsterdam ». De morceaux en Anglais en morceaux en Français, The Moorings met un accent tout particulier sur l’énergie de ses interprétations et d’une mandoline à un fifre, il ne manque jamais un détail pour que les brûlots du groupe sonnent vrai et fort. Un peu punk aux entournures, The Moorings nous balancent ainsi sans sourciller une sorte de folk rock celtique, une musique qui s’écoute un verre à la main, que ce soit de la bière, du brandy ou encore du whisky ! On en passera à l’occasion par des hymnes en puissance comme « Another Drinking Wound », « Captain’s Watson Gang », « Les bras piqués », « Drink Up Fast », « Posy Of Lily » ou encore « Ice Cold Jar Of Whiskey », des titres qui invitent plus souvent qu’à leur tour à la gigue et qui n’en finissent plus de résonner à l’infini dans la platine tant ils sont vivants, vibrants, humains. Reprenant à bon compte tous les ingrédients qui ont contribué à rendre le rock celtique célèbre, The Moorings parvient intelligemment à ne pas tomber dans le piège de la facilité avec « Unbowed » et à proposer un ouvrage jamais lisse, voire même un peu rugueux … C’est aussi pour ça qu’on aime tant !