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JOHNNY RAWLS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 30 septembre 2017
 

Waiting for the train    
(Catfood Records – Blind Raccoon – 2017)  
Durée 41’21 – 10 Titres

http://www.johnnyrawlsblues.com     
       
Originaire de la partie sud du Mississippi, Johnny Rawls a accompagné de la voix les grands noms du blues dès sa jeunesse, alors même qu’il était encore sur les bancs du lycée, et c’est vers sa majorité qu’il a été embauché par le légendaire chanteur de soul O.V. Wright pour diriger son groupe. Le décès de Wright à l’aube des années 80 poussera Rawls à garder la formation en l’état et à lui faire accompagner pendant quelques années Little Johnny Taylor et quelques autres encore. Démarrant sa carrière personnelle à partir de 1985, le chanteur finira par inonder le marché de ses divers albums qui le conduiront vers le sommet des charts et lui apporteront quelques nominations aux Blues Music Awards avant qu’il ne décroche en 2010 celui de l’Album de Soul de l’année avec « Ace Of Spades ». Habitué à donner cent cinquante dates chaque année, Johnny Rawls qui de déplacera à trois reprises en Europe cette année dévoile pour la rentrée un nouvel album où l’on retrouve Johnny McGhee aux guitares, Dan Ferguson aux claviers, Bob Trenchard à la basse et Richy Puga à la batterie mais aussi Andy Roman et Nick Flood aux saxophones, Mike Middleton à la trompette et Joel Chavarria au trombone, nous offrant pas moins de six pièces originales et quatre reprises empruntées à Wilson Pickett, Bob Dylan, Tyrone Davis et Syl Johnson. Quelques invités pour apporter un peu de piment aux morceaux et voilà Johnny Rawls qui se lance avec une classe folle dans des interprétations où sa voix soul donne le frisson plus souvent qu’à son tour avec des merveilles comme « Rain Keep Falling (‘Til I’m Free) », « I’m In Love », « Blackjack Was A Gambler », « I Shall Be Released » ou encore « Stay With Me ». Produit par l’excellent Jim Gaines, « Waiting For The Train » brille par ses instrumentations d’une rare limpidité et si l’on n’avait qu’un seul regret à avoir, ce serait que le train en question soit arrivé à l’heure dite après seulement une quarantaine de minutes de très bonne soul ! N’hésitez pas une seconde à grimper dedans, de belles choses vous y attendent …