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Accueil FREDDY MILLER & THE BLUE STEELERS à MERY-SUR-OISE (95)
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FREDDY MILLER & THE BLUE STEELERS à MERY-SUR-OISE (95)
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Ecrit par Alain Hiot |
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mercredi, 27 septembre 2017
OUTSIDERS
– FREDDY MILLER & THE BLUE STEELERS
LA LUCIOLE –
MERY-SUR-OISE (95)
Le 23 septembre 2017
http://freddy-miller.eu/
https://www.facebook.com/LaLuciole95540/
https://outsiders2.bandcamp.com/
Retrouvez toutes les
photos d’Alain Hiot sur http://alain-hiot.com/
Remerciements : Freddy, Hervé, Christelle, Kathy, tous les
musiciens et invités de cette soirée, les amis de
Blues Magazine et l'équipe hyper sympa de La Luciole.
Une sortie d'album se doit d'être fêtée
dignement et, tant qu'à faire, donner lieu à un
concert que l'on conservera longtemps en mémoire. Et il
suffisait d'être présent aux balances pour se
rendre compte de suite que l'ambiance allait être au top,
avec des invités chaleureux et ô combien
talentueux ! Je vais d'ailleurs mettre volontairement un peu plus
l'accent sur ce côté convivial dans ce report,
sans pour autant omettre de vous dire de suite que les titres de
« My Blues » sont vraiment de très
grande qualité et ont été
interprétés de façon magistrale. Mais
un concert sans âme, aussi bon soit-il musicalement, n'a
aucune chance de me faire l'apprécier tandis que
là, à La Luciole, je me suis
régalé comme un fou et je n'étais pas
le seul ! Un vrai bonheur cette soirée !

Mais en préambule l'ouverture était
assurée par le groupe Outsiders qui nous a
délivré un set orienté rock avec pas
mal de compos plutôt bien senties, une belle
énergie, de belles harmonies vocales et quelques passages du
côté blues de la force. Une belle
entrée en matière pour accueillir ensuite Freddy
& ses Blue Steelers, ainsi que tous ses invités sur
scène.

Thierry Angot étant parti vers d'autres horizons, c'est Mick
Ravassat qui tenait la guitare ce soir avec pour toute
expérience avec le groupe UNE
répétition ! Le riff de « Shaky Ground
» des Temptations était donc parfait comme
entrée en matière pour mettre Mick dans le bain,
et durant tout le set on a pu constater le professionnalisme et le
talent de cet immense guitariste qui a été
magistral de bout en bout, avec quelques sacrés chorus qui
ont renversé la salle et pas un seul faux-pas ! Chapeau bas
Mick !

Tout l'album a été décliné
au cours de ce concert ainsi que de superbes reprises qui ont permis
aux invités de venir exprimer eux aussi tout leur talent
car, il faut le souligner, on avait fait dans le très haut
de gamme ce soir ! Et la première à venir
partager la scène avec Freddy fut l'adorable Kathy
Boyé dans une version de l'incontournable « I'd
Rather Go Blind » qui a fait dresser encore plus d'un poil
sur plus d'un bras ! Un vrai bonheur pour moi de voir Kathy ailleurs
que dans le Sud-Ouest, tant cette artiste est attachante et talentueuse.

Restons dans le domaine des invité(e)s avec une autre
artiste extrêmement charismatique, Eliza Michaud, qui a
écrit le texte du titre « Memphis Delight
» inspiré de l'expérience
vécue par Freddy à Memphis alors qu'il
représentait la France à l'International Blues
Challenge avec son ancien groupe. C'est donc tout naturellement
qu'Eliza est venu partager l'interprétation de ce titre avec
Freddy sur scène pour, là encore, un excellent
moment très convivial.

A-t-on déjà vu jouer du Blues sans avoir un bon
harmo sous la main ? Certainement pas ! Et justement il y avait un
musicien expert en la matière samedi soir à La
Luciole en la personne de Lionel Da Silva ! Sur le « Stormy
Monday » de T-Bone Walker, Lionel va donc nous
démontrer une nouvelle fois que c'est un sacré
musicien, mais ça on le savait déjà,
mais surtout on va sentir dans la salle un plaisir intense à
l'écoute de ce très grand standard du blues
repris par tant de grands interprètes, de BB King
à Cream et Clapton en passant par Etta James ou les
inévitables Allman Brothers, et qui sera incontestablement
l'un des moments forts de cette soirée.

Si vous ne le savez pas encore, Freddy se produit également
en version piano-voix dont le clavier n'est pas un inconnu puisqu'il
s'agit de Cédric Christophe qui, lorsque Léa
Worms n'est pas disponible pour un concert en version groupe, la
remplace également au pied levé. Le temps d'un
« A New Girl In My Bed », Cédric va donc
emprunter le clavier de Léa avant de carrément
partager tous les deux le même siège pour un final
génial avec le retour de tous les invités sur
scène.

Léa justement qui va changer d'instrument pour aller
taquiner de fort belle façon la batterie, tandis que le
batteur "titulaire" Christophe Bertin se mettra au clavier
après avoir également fait un titre à
la guitare ! Décidément les musiciens qui
entourent Freddy possèdent un sacré talent pour
notre plus grand plaisir de spectateur.

On n'oubliera certainement pas Eric, dont je ne connais pas le nom de
famille, venu faire « Rock Me Baby » à
la batterie, et les deux autres compères des Blue Steelers,
Patrick Guarino à la basse et Philippe Perronnet au saxo, et
c'est dans une bien belle ambiance que tout ce beau monde remontra sur
scène et s'en donnera à cœur joie sur
le rappel.

Au final on retiendra plusieurs choses, tout d'abord que cet album est
un objet magnifique à mettre absolument dans toutes les
CD-thèques, mais également que les dix titres de
« My Blues » qui ont été
joués ce soir ont fait l'unanimité dans le
public. On retiendra également que les invités
ont été géniaux et se sont
donnés à fond sur des reprises de haute tenue
musicale, pour finalement bien s'éclater sur le rappel. Et
puis si je ne me suis pas étendu sur les dix morceaux de
l'album, qui ont tous été joués en
plus des reprises avec les invités, c'est tout à
fait volontaire, le mieux étant tout de même de
vous le procurer pour en découvrir toute la
qualité !

Une super belle soirée avec plein d'amis sur
scène et dans le public, une mention spéciale
à toute l'équipe technique qui a fait un son
remarquable et des lumières permettant de travailler sans
problème et sans excès de fumée, et
pour toutes ces raison un grand merci à ces techniciens, et
on ne demande plus seule qu'une chose à présent :
Freddy ... vivement la prochaine !
Alain Hiot –
septembre 2017
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