Ecrit par Fred Delforge |
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lundi, 18 septembre 2017
The big
beat
(Frank Roszak Promotions
– 2017)
Durée
37’03 – 9 Titres
http://chickenboneslim.com/
Il a été bassiste durant des années
dans ses propres groupes mais aussi aux côtés de
quelques grands noms de San Diego comme Tomcat Courtney, Big Jon
Atkinson ou encore Scottie Blinn avant de décider de se
mettre à la guitare en 2011 pour finalement créer
Chickenbone Slim And The Biscuits en 2013 et sortir un premier album
trois ans plus tard … La suite aurait dû
logiquement se passer sur la route mais un étrange concours
de circonstance a conduit Chickenbone à se retrouver avec
deux concerts en Californie et quatre journées off entre les
deux, le hasard faisant que Kid Andersen était lui aussi en
stand-by avec qui plus est de la disponibilité dans son
studio de Greaseland, pas très loin de San Francisco. Avec
seulement quelques morceaux disponibles, difficile
d’enregistrer un album entier et pourtant, entre un titre
écrit spécialement sur la route et quelques
titres réarrangés pour l’occasion,
Chickenbone Slim est parvenu à s’offrir un
deuxième album aussi impromptu que réussi sur
lequel on remarque la présence de Kid Andersen bien entendu,
mais aussi celles de Big Jon Atkinson, de Marty Dodson et de Scot
Smart. En une petite quarantaine de minutes, l’ouvrage nous
entraine dans un blues classique avec des relents des années
50, des parties de guitares très claires et quelques belles
démonstrations de ce qui se fait de mieux quand on sait se
laisser dériver vers le swing et même à
l’occasion le jump. On saluera les interventions de Big Jon
Atkinson qui fait des merveilles à l’harmonica
mais aussi et surtout une très grande
spontanéité de la part d’un groupe
arrivé en studio presque par hasard et reparti quelques
jours plus tard avec en poche des pépites comme «
The Big Beat », « Vodka And Vicodin »,
« Me And Johnny Lee » ou encore « Man
Down », un titre entièrement
réécrit à la dernière
minute avant l’enregistrement. Un très beau
travail sur la production et voilà la preuve par
l’exemple qu’il ne faut pas forcément
passer des mois en studio pour enregistrer un bon album !
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