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ANGEL FALL pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 14 septembre 2017
 

L’empreinte    
(DIY Prod. – 2017)  
Durée 56’58 – 13 Titres

http://www.angelfall.fr        
 
Fier de se produire dans la même configuration depuis 2003, Angel Fall est un quartet francilien qui est resté dans l’ombre malgré des passages dans de grands rendez-vous comme les Francofolies de La Rochelle, Solidays, les Transmusicales et la Fête de l’Huma et des premières parties pour Dyonisos, AS Dragon ou encore Raphael … Proposant un premier album un an après leur formation, Jules aux guitares et au chant, Seb aux claviers et aux programmations, Nico à la basse et aux programmations et Seb à la batterie s’efforceront de s’installer dans un paysage allant de Radiohead à Pink Floyd en passant par Arcade Fire et créeront la sensation en s’offrant une reprise de Dave, « Vanina », qui deviendra un des classiques de leur répertoire, confirmeront deux ans plus tard avec un maxi bien accueilli, « Le Roi de la Piste », puis se dévoueront corps et âme à la scène jusqu’à cette année où ils dévoilent enfin un second album. Produit par Julien Ravary, « L’Empreinte » s’est donné le temps nécessaire pour pouvoir pousser l’expérimentation le plus loin possible et pour mieux le démontrer, les treize pistes de l’album n’hésitent pas à papillonner dans divers registres, passant de la pop au post rock sans renoncer au prog, à l’electro et même à des accents Lo-Fi qui surprennent à la première écoute mais qui séduisent dès la seconde. Si le groupe déclare avoir voulu faire un ouvrage le plus abouti possible, il n’en restera pas moins qu’il s’adresse à un public averti capable de s’imprégner pleinement d’une musique qui marie les harmonies et les dissonances avec un certain brio pour en arriver à un style forcément un peu hybride, underground diront les érudits, mélangeant l’Anglais et le Français, les guitares et le piano, le yin et le yang … De « Sweet Summer Bird » à « Good Boy » en passant par « Sous la neige », « Un jour d’été » ou encore « L’herbe folle », le chaland se perdra sans doute plus d’une fois tandis que l’amateur de rock indé onirique mais costaud finira forcément par trouver ses marques et par crier au génie … Rester caché pour mieux être vu, c’est une manière de faire qui pour Angel Fall finira par payer à terme, c’est certain !