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SHRAPNEL pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 12 septembre 2017
 

Raised on decay
(Candelight – Spinefarm Records – 2017)  
Durée 47’53 – 11 Titres

https://www.facebook.com/ShrapnelOfficial/           
       
A ne pas confondre avec le groupe de punk rock américain qui sévissait à la fin des années 70, ce Shrapnel là est originaire de Norwich et donne ouvertement dans un registre trash metal qui s’inspire de formations comme Megadeth, Slayer, Testament ou encore Exodus ! Avec un nom qui fait référence aux obus à balles qui ont fait tellement de dégâts durant la première guerre mondiale, le quintet du Norfolk annonce clairement la couleur et ne fait pas de quartier depuis sa création en 2009, faisant nombre de victimes tombées sous le charme de la mitraille de leurs divers albums publiés au fil des ans. Prêts à signer leur grand retour dans les bacs avec « Raised On Decay », Jae Hadley au chant, Nathan Sadd et Chris Martin aux guitares, Cai Beschorner à la basse et Jonathan Grimley à la batterie nous infligent une fois encore une grosse déflagration sonore qui ne laisse aucune place au doute, Shrapnel est toujours aussi puissant et toujours aussi déterminé et il le prouve avec des voix venues d’outre-tombe, des guitares en forme de tronçonneuses et une section rythmique à côté de laquelle une marmite de plomb en fusion parvient quasiment à prendre des allures de bain pour les nourrissons. De structures en déstructures, on se prend de plein fouet quelques belles poussées dignes du pack d’avants du 15 de la Rose mais c’est envoyé avec tellement de savoir-faire et d’intelligence que l’on en redemande, des déflagrations dans le genre de « Hollow Earth », « Jester », « Carved From Above » ou encore « Choir Of Wolves » se révélant rapidement addictives, du moins pour ceux que les musiques extrêmes n’effraient pas. On notera que Shrapnel referme l’opus avec un « Antichrist » qui lui vaudra sans doute les foudres des masses puritaines européennes, autant de bonnes raisons d’apporter du grain à moudre à ces gens qui au bout du compte feront plus de publicité au groupe qu’ils ne parviendront à lui nuire. Pas folle la guêpe !