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CASSIE KEENUM & RICK RANDLETT pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 07 septembre 2017
 

Hauntings
(Frank Roszak Promotions – 2017)  
Durée 45’44 – 11 Titres

http://www.cassiekeenum.com
http://www.rickrandlett.com       
       
Fille d’un prédicateur baptiste, Cassie Keenum a toujours eu un côté rebelle qui l’a poussée vers le blues et les bars où elle s’est façonné un style … Rick Randlett a découvert pour sa part le genre dans les années 70 et s’est laissé influencer par les pionniers du blues rock en général et par Eric Clapton en particulier ! De là à se réunir et à enregistrer un album ensemble, il y avait un bout de chemin que les deux protagonistes ont fini par franchir, composant quelques titres pour l’occasion, que ce soit chacun de son côté ou même en commun pour l’un d’entre eux et s’offrant pour l’occasion une relecture de Leonard Cohen qui vient donner encore un peu plus de saveur à « Hauntings », un effort que l’on jurerait habité par l’esprit du blues, celui des origines bien entendu, mais aussi celui plus personnel que Keenum et Randlett ont réussi à faire vivre. Chanteurs et guitaristes, lui en acoustique, elle en électrique, les deux musiciens ont réuni à leurs côtés Nicole Wagner à la basse et Rusty Valentine à la batterie mais aussi Mitch Rogers aux claviers sur un titre et Little Mike à l’harmonica sur deux de plus et sont partis sans trop se poser de question vers des trésors de blues rural comme on les aime ou encore vers des morceaux plus urbains qu’ils interprètent avec une réelle maestria. Emballés dès les premières mesures de « Seventh Day », amateurs avertis et néophytes se laissent prendre au piège de morceaux épatants comme « Won’t Make That Mistake Again », « Early In The Morning » ou encore « Born With Wings », de véritables démonstrations de blues comme on le joue du côté du Delta mais aussi du Piedmont, et ce n’est pas cette époustouflante relecture du classique « Hallelujah » qui permettra à l’intensité de baisser d’un cran tant la voix de Cassie Keenum y est posée de manière juste, imposante et touchante. Des harmonies vocales d’une rare intensité, quelques touches de lap steel qui réchauffent le cœur et des morceaux poussés jusque dans leurs derniers retranchements … Il faut être un étrange animal à sang froid pour ne pas être immédiatement conquis par « Haunted » !