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ANDREW CHAPMAN a.k.a. JOJO pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 25 août 2017
 

Well, it’s about time!
(Uplsland Records – Frank Roszak Promotions – 2017)  
Durée 48’57 – 13 Titres

http://www.jojotunes.com     
       
C’est une drôle d’histoire que celle d’Andrew Chapman, mieux connu sous le surnom de Jojo, puisqu’il est entré dans le monde de la musique à la fin des années 60 en devenant manager du groupe Buttermilk Bottom de Tony Braunagel et qu’il a passé une partie de son existence entre la route et les studios avec ses propres groupes avant de finalement jeter l’éponge, las des méandres du business et de l’industrie musicale. Devenu investisseur dans les milieux de l’hôtellerie et de la finance, Chapman aurait pu finir sa vie en coulant des jours paisibles si sa première passion n’était pas remontée à la surface il y a quelques temps, avec à la clef un coup de fil à ses anciens complices du Bloontz All Stars, ces derniers prenant naturellement part à la création du premier album de Jojo en enregistrant aux quatre coins des Etats Unis avant d’envoyer les pistes à John ‘Rabbit’ Bundrick, claviériste des Who de 1979 à 2012, et à Tony Braunagel qui y posera finalement ses parties de batterie. Si l’on remarque du beau monde sur « Well, It’s About Time! », avec entre autres tous ceux déjà cités mais aussi Terry Wilson à la basse, aux guitares et aux claviers, Teresa James et Jeff Paris aux claviers, Billy Watts aux guitares ou encore Jeff Pennebaker à la lap steel, on est également conquis par le chant très riche et très précis d’Andrew Chapman qui fait mouche à chaque instant sur les treize pistes d’un ouvrage composé d’une majorité de pièces originales mais aussi de quelques relectures intéressantes comme « Face Of Love » de Stephen Bruton ou encore « Talk To Me » de Joe Seneca. Trouvant le très juste équilibre entre une folle envie de faire un album et la sagesse et l’expérience des vieux routiers de la scène, Chapman ne manque aucunement son but et nous offre un ouvrage au contenu harmonieux et à la production soignée, une de ces galettes relativement propres sur elles mais jamais trop lisses, histoire de parvenir à charmer les oreilles exigeantes et les âmes insoumises avec des morceaux comme « Harley Hotstuff », « She Don’t Mess With My Buzz », « Bag Of Bones » ou encore « Butterfly ». Un concentré de hits faits d’un trait d’Americana et d’un autre de blues que l’on se plaira à découvrir !