Ecrit par Fred Delforge |
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mercredi, 09 août 2017
Feet back in the
door
(Moondogg Records
– Frank Roszak Promotions – 2017)
Durée
37’23 – 10 Titres
http://www.johnnyrayjones.com
Connu pour être le chanteur de Moondogg, groupe
formé à la fin des années 80 qui a
notamment ouvert pour des pointures comme Leon Russell, John Mayall,
Steppenwolf, Coco Montoya et autres Walter Trout, Johnny Ray Jones a
imaginé ce premier album solo il y a environ deux
décennies mais ne l’a finalement
enregistré qu’entre 2015 et 2016, se montrant
aujourd’hui prêt à se mettre sous les
feux de la rampe sous son propre nom et à assumer le poids
de cet effort qui multiplie les reprises et autres adaptations en
papillonnant d’Arthur Adams à Allen Toussaint en
passant par Sam Taylor ou encore Leon Russell. Accompagné de
Johnny Lee Schnell aux guitares, Mike Finnigan aux claviers, James
Hutchinson à la basse, Tony Braunagel à la
batterie, Joe Sublett au sax ténor et Darrell Leonard
à la trompette et rejoint par des guests parmi lesquels on
remarquera Coco Montoya, Johnny Ray Jones s’essaie
à un premier effort entre Americana et blues et le fait avec
un mélange de talent et de classe, usant merveilleusement de
sa voix chaude et solide et s’engageant librement dans des
registres qui rappellent tour à tour les Stones mais aussi
la musique de New Orleans, le blues de Memphis et le
rhythm’n’blues au sens le plus large du terme. De
pépite en craquerie, « Feet Back In The Door
» se présente comme un album imaginé
sur le long terme, un ouvrage qui brille de mille feux grâce
à des morceaux comme « Hole In Your Soul
», « High Cost Of Loving », «
Love-Itis », « I’m A Blues Man
» et bien entendu « In The Heart Of The City
» aux cachets si excitants. Produit par Tony Braunagel,
Johnny Lee Schnell et Johnny Ray Jones lui-même, cet album
tant attendu répond parfaitement aux attentes de son
créateur mais aussi à celles de ses fans. Que
demander de plus ?
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