Ecrit par Fred Delforge |
|
|
lundi, 17 juillet 2017
Decisions
(Sandy Key Music
– 2017)
Durée
50’34 – 14 Titres
http://www.jimallchin.com
Il a grandi dans une ferme en Floride, a fait ses études en
Georgie et est installé désormais à
Seattle où, après avoir commencé la
musique par l’apprentissage de la trompette et avoir
été un temps ingénieur informaticien,
il jouit aujourd’hui d’une brillante
carrière de chanteur et guitariste qu’il a un
temps mis entre parenthèse quand les médecins lui
ont diagnostiqué un cancer il y a une quinzaine
d’années … Chanteur à la
voix riche, guitariste au toucher précis, Jim Allchin sait
également s’entourer des meilleurs et ce
n’est pas un hasard si l’on retrouve sur ce
troisième effort personnel des guitaristes comme Pat
Buchanan et Kenny Greenberg mais aussi Michael Rhodes à la
basse, Reese Wynans au piano et à l’orgue ou
encore The Heart Attack Horns aux cuivres et, last but not least, Tom
Hambridge à la batterie mais aussi à la
production. En quatorze titres, l’artiste nous fait faire le
grand tour de ses blues et d’un shuffle à un
boogie woogie en passant par du blues rock, de la soul et
même quelques blues ballads, c’est un
véritable bouillon de culture qui s’ouvre
à nous avec de temps à autres un
invité prestigieux, Keb’ Mo’ qui pose sa
voix sur « Healing Ground » étant loin
d’être le moindre. Après dix
années entièrement dédiées
à sa carrière musicale, Jim Allchin a
réussi à trouver son public mais aussi une
véritable force de frappe qui lui permet de composer des
morceaux pleins de fougue, de sincérité et de
musicalité, des titres dans le genre de «
Artificial Life », « Bad Decision »,
« Just Plain Sick », « You Might Be Wrong
» ou encore « Stop Hurting Me »
qu’il interprète avec une véritable
envie de bien faire et au moins autant d’inspiration pour
tout ce qui est de trouver des arrangements. Quelques accents parfois
un peu plus orientés pop histoire de se garantir des
passages en radio et voilà un album qui risque fort de se
faire une place au soleil en moins de temps qu’il
n’en faut pour le dire. Bien vu l’artiste
!
|