THE GORDON MEIER BLUES EXPERIENCE
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Ecrit par Fred Delforge |
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samedi, 15 juillet 2017
Magic kingdom
(Reverberocket Records
– 2017)
Durée
55’14 – 12 Titres
http://www.gordonmeierbluesexperience.squarespace.com
Parmi tous les bluesmen qui ont pu influencer son style, il y en a deux
qui sortent naturellement du lot, Freddie King dont il a
travaillé l’intégralité du
répertoire durant les 70’s et surtout Magic Slim
qui a été
l’élément
révélateur de la carrière de Gordon
Meier, ce dernier l’ayant découvert au
détour du bac d’un disquaire avant de partir
à sa recherche dans les clubs de Chicago, de le trouver et
de finalement devenir son ami jusqu’à sa
disparition début 2013. Jouant
régulièrement avec Magic Slim And The Teardrops,
Meier deviendra également proche de ses musiciens et de John
Primer qui l’avait rejoint au décès de
Muddy Waters, se voyant là encore très
influencé par nombre de musiciens
réputés à qui il rend
aujourd’hui hommage au travers de « Magic Kingdom
», un effort à la gloire de Magic Slim sur lequel
on trouvera quelques pièces originales mais aussi des covers
de Howlin’ Wolf, Willie Dixon, Freddie King, Muddy Waters et
autres John Primer ou Jimmy Rogers. Accompagné de Mark
Freidman à la basse et Lester Veith à la batterie
et plus épisodiquement de Joe Taino à la slide,
Dean Shot à la guitare, Dennis Gruenlinh à
l’harmonica et Tom Hammer aux claviers, le guitariste tire
profit de son Gordon Meier Blues Experience pour nous sortir des riffs
de belle qualité et pour rehausser le tout de sa voix pas
désagréable du tout, loin s’en faut. On
en passera par des morceaux de bravoure dans le genre de «
Stop Draggin’ That Chain Around », « Red
Headed Woman », « Cold Tail Bird »,
« She Belongs To Me » et « Gypsy Woman
» mais aussi par de titres de Freddie King, « In
The Open » et « The Stumble », et enfin
par deux compositions qui s’intercalent carrément
bien à l’ensemble, « Just Keep
Ridin’ » et « Someday Baby ».
Un bon Chicago Blues qui sort directement de derrière les
amplis et qui ne manquera pas de séduire les amateurs les
plus exigeants du genre, avec en prime quelques petites
subtilités au niveau d’une production qui sonne
par moments comme à la grande époque des galettes
de vinyle !
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