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MICHELE D’AMOUR AND THE LOVE DEALERS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 10 juillet 2017
 

Lost nights at the Leopard Lounge    
(Autoproduction – 2017)  
Durée 43’09 – 12 Titres

http://www.micheledamourandthelovedealers.com  
          
Originaire de Seattle, Michele D’Amour a commencé à se faire remarquer en jouant du piano à l’âge de six ans, n’en oubliant pas pour autant le chant puisqu’elle faisait partie de la chorale de son église ni même l’écriture puisqu’elle a écrit et composé ses premières chansons pendant l’adolescence, rejoignant à cette époque pour mieux les mettre en valeur ses premiers groupes locaux … Devenue professionnelle, l’artiste a déjà publié trois albums et c’est en compagnie de ses Love Dealers, Ryan Higgins à la guitare, Patrick McDanel à la basse et Ronnie Bishop à la batterie, qu’elle nous délivre cette année une nouvelle ordonnance dans laquelle elle parvient à mettre en avant toute l’expérience acquise au fil des festivals qu’elle écume depuis 2012. Rassemblant diverses tranches de vie mais aussi toute une galerie de portraits, Michele D’Amour And The Love Dealers ont fait le pari de nous servir un album de blues où aucune limite stricte n’est fixée, un effort de douze titres dans lequel on passe du gospel au rhythm’n’blues mais aussi du funk au slow blues et des shuffles au blues rock. Enregistré avec Steve Feasley aux manettes, « Lost Nigts At The Leopard Lounge » s’attache à proposer un blues respectueux des traditions, un blues à la fois riche et sincère dans lequel le quartet rend hommage aux artistes qui l’ont précédé mais aussi aux endroits où il s’est produit, le « Leopard Lounge » de la chanson du même nom s’avérant être un club imaginaire fait du meilleur de tous ceux où Michele D’Amour s’est produit dans sa carrière. On appréciera la voix haute et bien placée d’une artiste qui a du caractère et qui l’assume mais aussi une guitare vertueuse installée par un musicien arrivé il y a moins d’un an au sein des Love Dealers mais qui a cependant composé la plupart des riffs de l’album. Une section rythmique aux petits oignons et même quelques arrangements de cuivres finiront de faire de titres comme « Trouble », « Lost My Mojo », « Blue As Blue Can Get », « Last Man Standing » et autres « Black Cat Boogie » autant de bonnes raisons de se prendre d’affection pour un album qui ne manque ni d’ambition, ni de talent et encore moins d’originalité ! On devrait finir par les voir arriver en Europe …