Ecrit par Fred Delforge |
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samedi, 08 juillet 2017
A new kind of freedom
(10h10 – Sony
Music Entertainment – 2017)
Durée
42’12 – 10 Titres
http://www.celticsocialclub.com/
Formation franco-écossaise, The Celtic Social Club est un
septet qui s’est fait connaitre il y a trois ans avec un
premier album qui conduira le groupe sur une longue tournée
mondiale clôturée par un concert à
Central Park, en plein cœur de New York City, ni plus, ni
moins. Alors forcément, il fallait bien se douter que le
combo ne s’en arrêterait pas là et
qu’il reviendrait encore plus fort et plus motivé,
un peu à l’instar des Pogues au meilleur de leur
forme, le collectif ayant d’ailleurs fait reparler de lui
dès l’hiver dernier avec un single, «
Christmas 1914 », sur lequel on remarque forcément
un invité de marque, Faada Freddy. Pour Jimme
O’Neill au chant et aux guitares, Manu Masko à la
batterie et aux claviers, Goulven Hamel aux mandolines, banjos et
guitares, Ronan Le Bars aux uilleann pipe et aux whistles, Richard
Puaud à la basse, Pierre Stephan au fiddle et Mathieu
Péquériau aux harmonicas et au washboard,
l’idée n’était non pas de se
contenter d’un single mais bel et bien de nous faire
patienter jusqu’à ce second album dans lequel on
trouve un peu de tout, des influences celtes bien entendu, mais aussi
de la pop et du rock, du groove et des musiques du monde, le tout
agité avec une véritable précision et
parfaitement digéré pour donner naissance
à des craqueries comme « Dreams To Believe In
», « Hoolieman », « The Birds
» ou encore « Sack A Bones », des
morceaux qui donnent toutes ses lettres de noblesse à un
album particulièrement excitant, « A New Kind Of
Freedom », un ouvrage qui brise les chaines et qui enfonce
les barrières entre les genres pour nous offrir des
mélodies magnifiques, des harmonies parfaites et des
orchestrations recherchées. Elégantes et
racées, les compositions de The Celtic Social Club invitent
le punk à tutoyer le folk et le rock à fricoter
avec les rythmes celtiques et si le résultat est
à chaque fois sans appel, on soulignera encore toutefois le
morceau de bravoure qui clôture l’opus,
l’épique et réjouissant «
After The Fall » qui a lui seul représente la
fusion ultime des Pogues et des Dubliners avec les Pistols et les
Clash. Un must !
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