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ARAINBOW pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 27 juin 2017
 

The wolf you feed
(Autoproduction – 2017)  
Durée 68’50 – 14 Titres

http://arainbow.fr   
        
Il avait déjà donné une centaine de concerts avec son précédent groupe entre 2002 et 2009 quand le multi-instrumentiste Emmanuel Bigot décida de rebondir en créant Arainbow et en commençant à se produire en solo lors de concerts acoustiques donnés avec une certaine assiduité dans les clubs de la capitale. Un an plus tard, c’est en trio avec John Saint-Drenan à la basse et Audrey Quintin à la batterie que le groupe commencera à travailler sur un premier EP puis sur un premier album live qui verra le jour en 2013. Une cinquantaine de dates finiront de faire connaitre les Franciliens et c’est avec un premier album studio qu’Arainbow revient cette année, un album écrit et composé sur toute une année avec comme objectif le respect d’une ligne directrice bien établie consistant à proposer un nouveau morceau chaque mois. Entre rock psyché et dark shoegaze, le trio nous présente ainsi une musique écorchée vive qui souffle autant le chaud que le froid sur une assistance qui ne reste pas insensible bien longtemps et qui y retrouve des influences parmi lesquelles Arainbaw se plait à citer Chokebore, Archive, Pink Floyd et nombre d’autres encore. Travaillé autant dans le sens de la longueur que dans celui de la largeur, « The Wolf You Feed » tire profit de toutes les qualités d’un frontman aussi à son aise au chant qu’au piano ou à la guitare et c’est dans une sorte d’enchevêtrement très intelligemment orchestré qu’Arainbow nous promène d’une mélodie formidablement pure jusqu’à un son parasite qui la complète avec beaucoup d’intelligence, donnant naissance au final à des perles sonores comme « Dying In Your Mouth », « Octoberfest », « Weeping Willow », « So Far » ou « The Rising Tide ». Il faudra bien quelques écoutes attentives pour réussir à en extraire toute la moelle mais une fois que l’on aura réussi à le prendre par le bon bout, ce premier véritable album d’Arainbow finira par se révéler comme une véritable craquerie sur laquelle on appréciera à leur juste valeur des interventions de cuivres, de cordes ou encore de synthés vintage. La cacophonie peut être le complément idéal de l’harmonie et ces trois jeunes gens l’ont parfaitement compris. Avis aux amateurs !