Ecrit par Fred Delforge |
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mercredi, 21 juin 2017
First the town, then the
world
(Autoproduction
– 2017)
Durée
25’30 – 8 Titres
https://www.facebook.com/bareteeth/
Originaire de Lille, Bare Teeth est un quartet qui évolue
dans un registre qui ne s’impose pas lui-même
d’étiquette et qui ne se pose pas la question de
savoir s’il est plutôt trash-pop ou
plutôt punk-rock, se contentant de rassembler
derrière lui des influences allant de Pantera
jusqu’à Pennywise et autres NOFX pour nous
proposer enfin un premier album, la suite logique d’une
première démo de trois titres parue à
la fin de l’année 2015. Toujours aussi puissants
et aussi motivés, Greg Legarand et Titouan Andritsos aux
guitares et au chant, Tom Panier à la basse et au chant et
Jérôme Mollenda à la batterie nous
envoient cette fois sept titres, dont cinq inédits, et
profitent de l’espace restant sur la rondelle pour nous
servir une version acoustique d’un d’entre eux,
« Behind The Wall ». Les dents bien
acérées, nos fougueux nordistes ne se privent pas
un seul instant quand il est question de mordre et c’est en
laissant des plaies béantes dans nos pauvres carcasses
qu’ils nous déchirent les chairs avec de purs
moments de puissance et de violence, annonçant la couleur
d’entrée de jeu avec le tittle track de
l’album, « First The Town, Then The World
», qui met un accent tout particulier sur une grosse
caisse dévastatrice et sur des riffs tendus à
bloc. Le reste de l’album n’est pas moins agressif,
bien au contraire, avec des bombes destructrices comme «
Parted Ways », « Down » ou encore
« Tomorrow Starts Today », mais aussi avec une
nouvelle version de « These Towns Need Guns » que
l’on trouvait déjà sur la
démo mais que Bare Teeth propose cette fois avec Steve
Rawles dans le rôle du guest. Moins d’une
demi-heure de musique, on en aurait bien pris un peu plus, mais
c’est proposé avec une telle intensité
et une telle envie de bien faire que l’on finit
forcément par s’en contenter. Vite, un concert
!
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