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Ecrit par Fred Delforge |
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mercredi, 07 juin 2017
Crawling back
(Margoulins Productions
– 2017)
Durée
23’10 – 6 Titres
https://www.facebook.com/Wicked-778633308845102/
Ils viennent de Brest et ont vu le jour en 2014, lorsque le chanteur et
guitariste Robin Millasseau, sorti du M.A.I. de Nancy et
passé par un rôle de sideman à la ville
comme à la scène, se décidera
à créer son propre groupe en embarquant Mathias,
son bassiste de frère, mais aussi le batteur Klet Beyer dans
l’aventure. Wicked se fera ainsi remarquer dès son
premier passage à Vauban et trouvera du même coup
un booker qui, après la sortie de leur premier EP, fera
jouer le groupe un peu partout en Bretagne et même ailleurs,
le trio en profitant pour partager les planches avec Radio Elvis,
Heymoonshaker, Triggerfinger et autres Mass Hysteria sur les festivals.
Très orientée vers la lourdeur rythmique, la
musique de Wicked s’apparente selon les propres mots du trio
à du heavy-blues ou encore à du loud-pop et si on
sent de façon évidente des influences qui vont
des Black Keys jusqu’à Balthazar, il
n’en reste pas moins que Wicked cultive dans son jardin
secret un son très personnel dans lequel le vintage est
omniprésent, des instruments jusqu’aux effets en
passant par l’enregistrement. En six titres, dont trois sur
lesquels on remarque la présence de Thomas Schaettel aux
claviers, le second EP des Brestois enfonce encore un peu plus le clou
d’une musique oppressante et puissante, à la
limite du stoner rock par moments. On y remarquera une voix bien en
place qui ne laisse aucune place à l’improvisation
et une guitare des plus inspirées capables de briller
d’efficacité sur les parties rythmiques et de nous
délivrer à l’occasion de superbes soli
construits avec une véritable intelligence. Porté
par un tandem basse batterie solide et motivé, «
Crawling Back » s’impose comme une belle carte de
visite capable d’installer durablement le groupe sur la
scène alternative avec des titres comme « You Can
Die », « Back In Town » ou encore
« Be Your Slave » qui sont autant de bonnes raisons
de vouloir en découvrir un peu plus en live. Si
l’avenir appartient à ceux qui se
lèvent tôt, aucun doute, ces trois
gars-là doivent être debout chaque matin aux
aurores !
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