Ecrit par Fred Delforge |
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samedi, 03 juin 2017
Let’s just be
real
(Frank Roszak Promotions
– 2017)
Durée
50’52 – 12 Titres
http://www.musicbylauratate.com
Après avoir consacré un album tout entier en
hommage à la musique du songwriter californien Mel Harker,
Laura Tate revient cette fois avec un effort un peu moins jazzy que son
prédécesseur, un album dans lequel cette actrice
et chanteuse texane a choisi de proposer un mélange
d’anciens et de nouveaux enregistrements mais aussi et
surtout un véritable melting pot d’influences
puisque l’on y remarque aussi bien des morceaux issus de la
plume de ses musiciens que des reprises de Naomi Neville ou encore de
Thin Lizzy. Accompagnée de Teresa James aux voix, Billy
Watts à la guitare, Jeff Paris aux claviers, Terry Wilson
à la basse, Tony Braunagel à la batterie, Lee
Thornberg aux cuivres, Paulie Cerra aux saxophones et Leslie Smith aux
percussions, la chanteuse nous installe bien confortablement dans un
album très luxueux où elle en appelle avec une
incroyable intelligence à la soul, au jazz, au
rhythm’n’blues et même au rock pour nous
séduire à force de titres qu’elle
interprète avec une ferveur toute particulière,
allant même jusqu’à se
réapproprier de très belle manière un
« Boys Are Back In Town » aussi
méconnaissable que magistralement mis en valeur. Avec un son
qui s’inspire de ses années passées en
Californie, à Nashville, au Texas et à New York,
Laura Tate n’a aucun mal à trouver le ton juste et
l’accord parfait pour nous en mettre plein les yeux et plein
les oreilles avec des craqueries comme « Nobody Gets Hurt
», « Can’t Say No »,
« Still Got The Blues », « I Need A Man
» ou « Wildest Dreams », autant de perles
sonores qui font de « Let’s Just Be Real
» un ouvrage à la fois sexy et pimenté
juste ce qu’il faut pour éveiller les sens sans
jamais les irriter. Amateurs de belles voix et de belles notes,
c’est à vous que Laura Tate s’adresse !
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