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DOM FERRER pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 02 juin 2017
 

We ride free    
(Autoproduction – 2017)  
Durée 51’41 – 13 Titres

https://www.domferrer.fr/          
 
Il est né au flanc d’une montagne et a comme beaucoup commencé à écrire, à composer et à jouer de la musique à l’adolescence, attrapant pour l’occasion une guitare qui l’emmènera naturellement vers un folk à l’ancienne et qui le poussera à quitter le pays pour se rendre de l’autre côté de l’océan dès le début des années 80. Vivant là-bas de divers petits boulots, Dom Ferrer rapportera d’Amérique un accent parfait et surtout un style très intelligemment marqué par les plus grands artistes du genre, une griffe qui n’en restera pas moins personnelle et que le songwriter ira présenter des Francos jusqu’au Festival Generiq, assurant également les premières parties de musiciens comme John Mayall, Bjorn Berge ou encore Miossec. Remarqué avec un premier album paru sous son propre nom en 2013, c’est sans la moindre hésitation que Dom Ferrer repartira en 2015 pour Little Rock, dans l’Arkansas, où il retrouvera ses amis musiciens de Tulsa, Oklahoma, Jesse Aycock aux guitares, Shawn Stroope à la basse et Paddy Ryan à la batterie, mais aussi quelques autres comme Jason Weinheimmer aux claviers, Bonnie Montgomery aux chœurs et enfin quelques guests venus le rejoindre en studio. Indiscutablement inscrit dans la droite lignée du Tulsa Sound, « We Ride Free » nous accompagne dans une musique où l’on sent planer les influences de JJ Cale, de Bob Dylan de temps à autre et même de Clapton qui semble être une source d’inspiration pour certaines parties de guitare. Un chant en tout point parfait qui colle parfaitement à l’atmosphères des morceaux, des harmonies recherchées et pleine de petits détails subtils, on ne s’ennuie pas une seule seconde à traverser les « Don’t Worry I’ll Be Back Some Day », « Grand Isle Paradise », « Uncle Billy » ou « So Much Love Needed » pour finalement rejoindre le bonus qui n’est autre qu’une adaptation française de « Each Year Is The Same », une composition que l’on avait déjà pu croiser en début d’album ! Entre country en folk, voilà un album qui sait comment nous faire voyager dans une sorte de road trip à la Steinbeck qui partirait de Portland pour s’en aller rejoindre New Orleans … Embarquement immédiat !