Ecrit par Fred Delforge |
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lundi, 22 mai 2017
Devil on TV
(Borderline Blues
– Dixiefrog – 2017)
Durée
47’02 – 10 Titres
https://www.balkunbrothers.com/
http://www.bluesweb.com
Ces deux musiciens originaires du Connecticut sont en train de devenir
la nouvelle coqueluche de la scène blues
américaine et il y a fort à parier que
l’Europe ne sera pas en reste puisque après une
tournée de vingt-cinq dates sur le vieux continent en
ouverture de Popa Chubby, qui avait par ailleurs produit leur premier
effort éponyme en duo, les Balkun Brothers
s’apprêtent à revenir pour appuyer
copieusement la sortie de leur nouvel effort, « Devil On The
TV ». Pour Steve Balkun aux guitares et Nick Balkun
à la batterie, l’important réside
autant dans le fait de se produire en première partie pour
des vedettes comme Johnny Winter, James Cotton, Devon Allman ou Eric
Sardinas ou de partager l’affiche de grands rendez-vous avec
les Stones, Stevie Wonder ou Mötley Crüe que de se
faire remarquer par des professionnels en participant à
l’International Blues Challenge dont ils ont
été demi-finalistes à deux reprises et
ont atteint la finale en 2013. Pour ce nouvel effort, le duo a mis les
petits plats dans les grands et a convié quelques guests
pour mettre de la sauce piquante sur son delta blues abondamment
teinté de rock ! On retrouve ainsi des cuivres, Dana Colley
au sax et Scott Flynn au trombone, mais aussi Sam Moss au violon et Dj
Miles Elliot aux platines sur quelques pièces qui
n’en sont que plus surprenantes, et ce n’est
rien de le dire. Toujours aussi
déjantés et en dehors des modes, les Balkun
Brothers nous inondent de leur musique pas très propre sur
elle avec ses sonorités un peu trash et son attitude un peu
punk, mais c’est justement ce qui fait tout son charme et qui
offre à « Devil On TV » autant de
possibilités de surprendre et de convaincre avec des bombes
comme « New Rocket », « So Hi. So Lo.
», « Hey Kid » ou « K.F.K.
» mais aussi avec quelques reprises senties comme le
« Thursday » de leurs compatriotes de Morphine et
le medley « Backdoor Man / Five To One » qui
parvient à réaliser la fusion parfaite de Willie
Dixon et des Doors. A recommander impérativement
à tous les amateurs de ce que l’on appellera un
hard blues groovy et hypnotique !
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