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JIM ROBERTS AND THE RESONANTS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 21 mai 2017
 

Beneath the blood moon    
(KKP Records – Frank Roszak Promotions – 2017)  
Durée 45’32 – 10 Titres

http://www.jimrobertsandtheresonants.com       
 
Il écrit, compose et joue de la musique depuis les seventies et s’il a mis sa carrière entre parenthèses pendant près de deux décennies au début des années 90, c’était pour mieux assurer son rôle de père tout en travaillant dans la police pour gagner sa vie. De retour sur le devant de la scène en 2012, Jim Roberts se fera connaitre en créant The Jack Roberts Harvey Band, un groupe qui est aujourd’hui rebaptisé Jim Roberts And The Resonants et avec lequel le chanteur slideur délivre des compositions très fortement teintées de Southern Rock mais néanmoins intelligemment saupoudrées de blues, d’Americana et de rock. Accompagné de Rick Hollander et Tony Jack Grigsby aux basses et Mike Harvey à la batterie mais aussi rejoint par Grant Cihlar à la guitare slide, Nathan Rivera à l’accordéon, Felix Flanagan à l’harmonica et Mike Finnigan aux claviers, Roberts passe allègrement de la guitare slide à la cigar box et nous dévoile des compositions qui sentent bon le deep south et les longues langues d’asphalte qui traversent le désert, des titres sur lesquels sa voix prend tour à tour des accents de rocker ou de bluesman et des postures de crooner, mais à chaque fois avec beaucoup de réussite. En une dizaine de titres, « Beneath The Blood Moon » fait le grand écart entre « Tupelo Fool » et « May All Your Regrets Be Small », entre « Dog Done Bit My Baby » et « Red Lips And High Heels » et entre « Bayou Beau » et « Dark Down In The Delta », des morceaux aux couleurs chaudes et variées qui n’en finissent plus de vous donner envie de sauter dans le premier avion pour rejoindre les Etats Unis et se prendre une grosse dose de rock en pleine face. Songwriter qui ne manque jamais une occasion de pousser les spécialistes à réviser leurs superlatifs, Jim Roberts nous sort cette fois encore le grand jeu et nous régale autant par ses compositions bien léchées que par ses glissades sur le manche et par un chant tellement convaincant que l’on y succombe à chaque fois. Vous ajoutez des arrangements ingénieux et vous avez de quoi passer un bon moment qui vous promènera de Los Angeles à Jacksonville en passant par l’Arizona, le Nouveau Mexique, le Texas, le Mississippi, l’Alabama et la Georgie … Sacré road trip !