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BEAUTY AND THE BEAST pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 20 mai 2017
 

Something new    
(Quart de Lune – L’Autre Distribution – 2017)  
Durée 39’30 – 11 Titres

http://www.beautyandbeast.net
 
Né en 2011, Beauty And The Beast est le fruit de la rencontre d’une jeune chanteuse multi-instrumentiste et d’un vieux routier de la scène nationale, de trente ans son ainé, lui aussi habile de la voix et de toutes sortes d’instruments. Dans le rôle de la Belle, on retrouve ainsi Roxane Arnal, tandis que celui de la Bête est assuré par Michel Ghuzel, la première ayant fait ses gammes en repiquant les solos de Clapton tandis que le second est un disciple de Robben Ford, Merle Travis et autres Dan Hicks, et c’est en se fabriquant un univers qui papillonne de la folk jusqu’au blues tout en butinant la chanson, la country, le ragtime et le jazz que le duo en est arrivé à se produire dans les plus grands festivals de France et d’ailleurs avec quelques prestations très appréciées à Jazz à Vienne, au Cahors Blues Festival ou encore au FestiBlues International de Montréal. Pour son premier album, Beauty And The Beast a fait le pari de jouer le jeu de la spontanéité en enregistrant tous ses morceaux, uniquement des compos, dans des conditions live et en seulement une semaine. Arrangé et réalisé par David Lewis et Duncan Roberts qui tiennent au passage les cuivres, claviers et baguettes, « Something New » s’offre la présence de divers invités comme Pascal Freslon à la guitare, Didier Lefebvre au dobro et à la lap steel, Dragan Urlic au violon alto et Jean-Jacques Milteau à l’harmonica, autant de belles présences qui émaillent des titres tantôt en Anglais, d’autres fois en Français, des morceaux qui parlent d’amour sur le ton de l’humour comme « J’me casse » ou « Rappelle-toi de moi », de la vie de tous les jour avec « Cousin (L’a roulée dans la paille) » et « From The Craddle To The Grave » ou encore qui se paient le luxe de proposer des textes complètement hallucinés comme « Chanson lunatique » et « On est bien quand on fait rien ». La dualité des voix, aussi différentes que complémentaires, est un des atouts majeurs de Beauty And The Beast, mais elle n’éclipse en rien toutefois des instrumentations découpées comme de la dentelle par deux maîtres es-mélodie qui passent avec un réel brio de la contrebasse au ukulélé, de la guitare à la mandoline ou de l’harmonica aux percussions. Il y a un moment qu’on l’attendait ce premier album, et il faut bien reconnaître que s’il parvient encore à nous surprendre, c’est toujours dans le bon sens du terme. Dans les bacs pour l’été !