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LOW SOCIETY pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 19 mai 2017
 

Sanctified    
(Rezonate Records – Frank Roszak Promotions – 2017)  
Durée 50’40 – 10 Titres

http://www.screaminblues.com      
 
C’est depuis Memphis où il s’est installé en 2012 que nous arrive Low Society, un combo dont les leaders ont de belles années d’expérience puisque non contents d’avoir tourné ensemble de façon incessante depuis 2008, Mandy Lemons au chant et Sturgis Nikides aux guitares ont un passé prestigieux, ce dernier ayant même accompagné John Cale du Velvet Underground sur album mais aussi sur la route. Habitué des festivals étasuniens, deux fois participant à l’International Blues Challenge, le groupe a également participé à diverses grosses manifestations en Europe et après un premier album unanimement acclamé, c’est accompagné de Jacky Verstraeten à la basse, Rick Steff aux claviers et Bart de Bruecker et Will Danger à la batterie, Brian Hawkins à la guimbarde et Andrew McCarty aux percussions qu’il nous revient avec un nouvel opus partagé entre blues et americana, une rondelle qui sent bon les vastes plaines su Sud des Etats Unis et qui ne se prive pas de le faire savoir. En dix morceaux dont deux reprises, Low Society dessine les contours d’un univers qui lui ressemble assez fidèlement, un univers à la fois vaste, intense et métissé dans lequel on croise de belles mélodies et de superbes rimes. Avec des bases rythmiques enregistrées en Belgique avant que toutes les parties additionnelles et tout le travail de réalisation ne soit fait à Memphis, « Sanctified » se paie le luxe d’avoir des cachets uniques que l’on découvre tout au long des « Raccoon Song », « River Of Tears », « Drowning Blues » et autres « New York City Boy », le tout se voyant superbement encadré par un « Angel From Montgomery » emprunté à John Prine et par un non moins formidable « I’d Rather Go Blind » qui porte fièrement les souvenirs d’Etta James. On appréciera la voix riche et puissante de Mandy Lemons mais aussi le jeu toujours très inspiré d’une formation portée à bout de bras par un guitariste qui ne se laisse jamais aller à la facilité pour au contraire nous offrir des riffs toujours plus ingénieux. Un petit coup d’accordéon pour finir de pousser « Here Comes The Flood » vers le haut et voilà un opus qui n’a pas fini de faire parler de lui chez tous les amateurs ouverts à la mixité et à la fusion !