Ecrit par Fred Delforge |
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lundi, 15 mai 2017
Live session vol.1
(Cabane Prod. –
Musicast – 2017)
Durée
28’36 – 6 Titres
http://www.cottonbellys.com
Il ne leur aura fallu qu’une dizaine
d’années pour se hisser jusqu’au plus
haut niveau et des premières reconnaissances dans des
tremplins à partir de 2007 avec au passage un 1er prix au
Tremplin des RDV de l’Erdre à Nantes
jusqu’à une place méritée en
demi-finale à l’International Blues Challenge de
Memphis en janvier 2017, le line up des Cotton Belly’s aura
tout comme leur style évolué de
manière logique, les jeunes amateurs un peu rustiques de
l’époque étant devenus au fil des ans
de véritables professionnels au caractère bien
trempé et à la détermination
affirmée. Unanimement acclamés lors de la sortie
de « Rainy Road » en 2015, Yann Malek au chant,
harmonicas et lapsteel, Jérôme Perraut
à la guitare, Christophe Etienne à la basse et
Aurélie Simenel à la batterie ont
décidé cette fois de proposer un proposer un
projet original sous la forme de « Live Sessions »
durant lesquelles ils revisitent leurs propres chansons en leur
apportant les évolutions qu’elles ont connu
grâce à la scène. Et tant
qu’à faire, pourquoi ne pas se lancer dans quelque
chose d’inédit en s’offrant la
présence quelques guests croisés sur les routes,
une démarche que Cotton Belly’s n’avait
jamais eu jusqu’alors, et même s’offrir
pour la fine bouche un titre inédit et une cover
prestigieuse revue et corrigée à la mode de chez
eux ! On en passe donc par pas moins de six titres mis en boite en une
seule prise, deux de ces titres pouvant s’enorgueillir
d’avoir été enregistrés aux
Willie Mitchell’s Royal Studios par Lawrence
‘Boo’ Mitchell, celui-là même
qui avait décroché un an plus tôt un
Grammy Award pour la chanson de l’année. Au menu
de cette « Live Session Vol.1 » qui a
également été filmée, trois
versions alternatives de titres de « This Day…
», le deuxième opus des Franciliens, «
Three Times » et « Greatness » qui ont
gagné en maturité et en puissance ou encore
« Mr. Bedman » qui s’offre une section
rythmique alors que l’original était acoustique et
plus dépouillé, un titre du premier effort
éponyme, « Reason », dans une version
slow blues du plus bel effet avec un super solo de guitare en plein
milieu, l’inédit qui sonne
déjà comme un classique, « Broken Line
», et enfin une version révolutionnaire du
« Superstition » de Stevie Wonder sur laquelle on
remarquera René Mirat au banjo mais aussi Emilie Hedou,
Harold et Ronald Vaubien aux chœurs. On en aurait certes bien
pris un peu plus, mais rien que le fait de savoir que ce
n’est que le premier tome de la série est porteur
d’espoir pour tout un public qui, c’est certain, se
passera la rondelle en boucle à partir du 11 mai en
attendant la suite. S’il y a un groupe qui ne
déçoit jamais ses fans, c’est bien de
Cotton Belly’s dont il s’agit
!
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