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LIGHTHOUSE SWEDEN pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 14 mai 2017
 

Silence in the city     
(Moody Maracas – Frank Roszak Promotions – 2017)  
Durée 36’59 – 11 Titres

http://www.lighthousesweden.com/     
 
Mats et Linda Brandemark avaient l’un et l’autre pas mal bourlingué chacun de leur côté avent de se rencontrer, elle sous le nom de Linda Malmström et au sein des Dragon Dolls avec qui elle avait tourné dans toute l’Europe et au Canada, lui avec Big Road, Mobben et Fool & Friends qui l’avaient conduit de Suède jusqu’aux USA en passant par l’Allemagne et les Pays Bas. Pas étonnant que lorsqu’ils jouèrent pour la première fois un morceau ensemble en 2003, le courant réussit à passer au point qu’ils commencèrent à se produire en duo un an plus tard avant de se marier, de former Lighthouse Sweden en 2010 et de finalement sortir leur premier album en 2014. Unanimement salué pour sa musique qui relève autant de l’Americana que du rock contemporain, le groupe a un temps défendu ses compositions à la scène et le voilà aujourd’hui à nouveau dans les bacs avec « Silence In The City », un deuxième effort sur lequel les guitares et les voix de Linda et Mats, la guitare de Tobias Bergström, la basse de Marc Gransten et la batterie de Thomas Björklund s’efforcent d’installer des ambiances accueillantes et des couleurs chatoyantes dans lesquelles les deux voix n’ont plus qu’à trouver des harmonies parfaites pour que le résultat soit impeccable. Fort de cette qualité artistique irréprochable, Lighthouse Sweden n’a plus qu’à prendre l’auditeur par la main et à l’accompagner dans une sorte de roadtrip où l’on utilise les chemins de traverse pour mieux découvrir des villages paisibles dans lesquels le temps semble s’être arrêté à un moment précis. On en passe ainsi par « Love Can Seriously Damage Your Heart », « Everybody’s Been A Fool », « Hole In My Soul », « We Used To Be Lovers » ou encore « Window To The Sky », des compositions faussement minimalistes dans lesquelles le chant un peu linéaire et les mélodies délicates ne font qu’accentuer le capital charme d’une musique à la fois forte et intense pour finalement applaudir des deux mains un album qui vient du froid mais qui a su se gorger de chaleur et de convivialité pour mieux séduire. On ne regarde plus la Suède avec le même œil après « Silence In The City » …