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JOHNNY MAX BAND pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 10 mai 2017
 

Roadhouse soul
(Pour Soul Records – 2017)  
Durée 38’29 – 10 Titres

http://www.johnnymaxband.com      
 
Chanteur charismatique à la tête de son propre groupe avec lequel il a commis pas moins de six albums acclamés par le public et par la profession, Johnny Max est un de ces boulimiques de musique qui ne manquent pas une occasion de se faire entendre puisqu’il se produit également dans divers projets parallèles avec lesquels il connait là encore un certain succès. Estampillé blues à la suite de ses trois premiers albums, le chanteur n’en est pas moins un artiste à la voix très soul, aux rythmes un peu funky et à la dimension plutôt rhythm’n’blues, des chemins qu’il suit depuis un moment maintenant et qu’il défriche encore un peu plus avec « Roadhouse Soul », sa nouvelle livraison enregistrée avec Kevin Vienneau aux guitares, Rob Gusevs aux claviers, Russ Boswell à la basse, Jim Casson à la batterie et Quisha Wint aux chœurs. Parvenu à redistribuer les cartes en proposant une dizaine de pièces originales qui flirtent avec le blues mais aussi avec le jazz, le swing, le ragtime et bien entendu la soul, le Johnny Max Band impose sa manière de voir les choses tout au long d’un nouvel album dans lequel il fait bon se perdre pour mieux se retrouver l’instant d’après, un « Roadhouse Soul » où les guitares sont impressionnantes de lucidité mais ou plus généralement rien n’est à laisser sur le bord de la route, ni des claviers toujours très judicieusement posés, ni même une rythmique qui force le respect tant elle est pointilleuse. Mais plus que l’accumulation intelligente de tous les aspects techniques associés à une voix qui se mesurait bien parfois à celle des plus grands crooners d’antan, ce qui force le respect à l’écoute des dix pépites réunies sur l’ouvrage, c’est ce cachet à la fois sauvage et spontané, cette grosse décharge de feeling mélangée à une sensation de bienêtre qui se dégage de titres comme « Blind Leading The Blind », « Little Yellow Dress », « I Wish I Could Write You A Love Song » ou encore « Time Well Wasted ». Que l’on soit dans la rue, en voiture, dans une salle de spectacle ou encore sous la douche, on aura le plus grand mal à ne pas se prendre au jeu en fredonnant quelques airs ou même en chantant avec Johnny Max ! C’est à ça que l’on reconnait les grands artistes et les grands albums …