Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil arrow Chroniques CD's arrow LUMBERJACKS

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

LUMBERJACKS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 08 mai 2017
 

Shake ‘em roots  
(Hokahey! Records – 2017)  
Durée 43’48 – 12 Titres

http://www.lumberjacks.fi     

Formé il y a une dizaine d’années autour du chanteur et guitariste Big Hand Niemi et du chanteur et bassiste Chef, bien connu pour sa participation au trio déjanté Micke & Lefty feat. Chef que l’on avait pu voir représenter la Finlande lors du 1er European Blues Challenge à Berlin en 2011, Lumberjacks est un quartet complété par Jarkko Salo au chant et aux claviers et Jann Käpylä au chant et à la batterie qui nous présente aujourd’hui un deuxième album produit par Micke Björklöf, album dans lequel on trouve autant de blues et de rock que de soul et de groove. N’allez pas imaginer trop précipitamment que le fait de s’appeler Lumberjacks, de venir du Grand Nord et d’avoir un véritable bucheron en son sein puisque c’est le métier de Big Hand dans le civil, va restreindre le groupe à nous proposer une musique qui envoie le bois avec des riffs taillés à la tronçonneuse, bien au contraire puisque les Finlandais se montrent capables de nous dévoiler des titres pleins de sensibilité, pour ne pas dire de sensualité. Véritable atout charme de Lumberjacks, les quatre voix complémentaires apportent des cachets intéressants à « Shake ‘Em Roots » et permettent au groupe de varier ses couleurs, ses saveurs, en nous proposant des passages typés blues roots assez tendus et d’autres plus proches du soul blues avec des harmonies recherchées. En douze pièces originales portées par des guitares subtiles et des claviers ingénieusement servis, le groupe d’Ostrobotnie du Sud nous fait étalage de tous ses talents, et il n’en manque pas, en nous cuisinant un blues bien relevé dans lequel les épices parviennent à chaque fois à faire oublier que Lumberjacks vient du froid. De « Friends » à « Jukebox blues » en passant par Cuckoo’s Son », « I’ll Change » ou encore « For The Love Of Money », il y a de quoi se faire quelques petits plaisirs auditifs que l’on accompagnera, pourquoi pas, de quelques gorgées de Koskenkorva, la vodka nationale qui est produite pas très loin d’où le groupe est originaire. Kippis !